About us / Contact

The Classical Music Network

Evian

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Evian, source d’énergie et d’enthousiasme

Evian
Grange au Lac
05/19/2013 -  
Edward Elgar : Ouverture Cockaigne, opus 40
Robert Schumann : Concerto pour violoncelle, opus 129
Johannes Brahms: Symphonie n°4, opus 98

Maxim Beitan (violoncelle)
Evian Festival Orchestra, Laurence Dale (direction musicale)


(© Manon Servoz)


La treizième édition des Escales musicales d’Evian s’est terminée sur un franc succès, une ovation debout ayant salué le dernier concert. Anniversaires obligent, le concert d’ouverture, le 17 mai, alignait Wagner, Verdi et Britten. La soirée a aussi vu la création de Datcha Savoyarde – Evian Variations, une partition pour violoncelle et orchestre du jeune compositeur britannique Joseph Phibbs, commandée pour les vingt ans de la Grange au Lac. La pièce se veut un hommage à Mstislav Rostropovitch, âme de ce lieu unique, construit en pin et en cèdre rouge, à l’acoustique parfaite et situé dans le magnifique parc des hôtels Royal et Hermitage. Les lustres de Murano et la haie de bouleaux longilignes derrière la scène donnent un charme supplémentaire à cette salle hors du commun.


Directeur artistique de la manifestation depuis 2000, année où il a succédé au célèbre violoncelliste russe, l’ancien ténor vedette Laurence Dale a également dirigé le dernier concert de l’édition 2013. Sous sa houlette, le festival a connu un essor particulier l’année dernière, avec la création d’une formation maison, l’Evian Festival Orchestra, composée de jeunes musiciens talentueux venus du monde entier, par amitié pour le chef et pour le plaisir de faire de la musique ensemble. La soirée a débuté avec Cockaigne d’Elgar, le compositeur fétiche de Laurence Dale. Cockaigne, qui est le surnom donné à Londres, évoque les bruits de la grande ville. Le Concerto pour violoncelle de Schumann a été interprété par le Russe Maxim Beitan, qui, malgré son jeune âge, a démontré une grande sensibilité et une musicalité hors pair. La Quatrième Symphonie de Brahms a permis de mettre en valeur non seulement la qualité des pupitres de l’orchestre (avec une mention spéciale pour la flûte et la clarinette solos ainsi que les percussions) mais aussi la formidable énergie et l’enthousiasme qui se dégageaient de l’ensemble, une joie communicative qui s’est vite propagée au public, tout heureux de saluer les musiciens et le chef par une ovation debout. Laurence Dale a réussi son pari avec brio.


Malheureusement, l’avenir s’annonce incertain : Laurence Dale étant sur le départ, les Escales musicales ont connu cette année leur dernière édition, du moins sous la forme qui était la leur jusqu’ici.



Claudio Poloni

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com