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Bis repetita placent Paris
Orangerie du Domaine de Sceaux
09/08/2012 -
Joseph Haydn : Quatuor n° 69, opus 71 n° 1
Dimitri Chostakovitch : Quatuor n° 7, opus 108
Antonín Dvorák : Quatuor n° 13, opus 106, B. 192
Quatuor Prazák: Pavel Hula, Vlastimil Holek (violon), Josef Kluson (alto), Michal Kanka (violoncelle)
Le Quatuor Prazák (© Guy Vivien)
Un mois, jour pour jour, après les avoir entendus au festival des Bauges (voir ici), on retrouve avec plaisir les Prazák, avec toujours Haydn et Dvorák mais Smetana est remplacé par Chostakovitch. (Franck Langlois, dans les notes du programme, pose justement le problème de la translitération: ne faudrait-il pas plutôt écrire «Schostakovitch», à l’allemande? Vu l’utilisation de la cellule D-S-C-H dans ses œuvres, on aurait raison de l’écrire ainsi. C’est son choix).
Etonnant, ce Septième Quatuor, par sa durée (moins d’un quart d’heure), par sa construction (trois mouvements) et par l’impression que le compositeur voulait «casser» le quatuor en quatre, surtout dans le deuxième mouvement; prouver, peut-être, qu’il y a une manière de penser le quatuor comme une œuvre à quatre musiciens plutôt que pour un quadruple musicien. Un vrai dilemme et un problème pour les Prazák qui ont acquis cette unité par une cohérence remarquable.
Les Haydn et Dvorák sont «neutres». Agréables à entendre et bien joués. Smetana est là avec une Polka en «encore» (plutôt que «bis», indiquant une répétition d’un moment du concert qu’on vient d’écouter).
Le festival va s’achever. C’est l’automne qui s’annonce. Comment le remercier de nous permettre, à nous qui restons à Paris, de vivre la musique, belle et généreuse, dans le désert musical parisien de l’été ?
Benjamin Duvshani
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