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Made in U.S.

Bruxelles
Hôpital Notre-Dame à la Rose, Lessines
04/10/2010 -  
Leonard Bernstein : Ouverture de « Candide » – I hate music !
Scott Joplin : Maple Leaf Rag
Aaron Copland : Saturday Night Waltz – Hoe-Down (extraits de « Rodeo »)
Charles Ives : Memories
Samuel Barber : Souvenirs, opus 28
George Gershwin : Rhapsody in Blue – Summertime (extrait de « Porgy and Bess »)
Kurt Weill : What good would the moon be (extrait de « Street Scene »)
Frederick Loewe : I could have danced all night (extrait de « My Fair Lady »)
Donald Swann : A word on my ear
Arturo Márquez : Danzón n°2

Sandra Paelinck (soprano), Laurent Beeckmans, Veerle Bosmans, André Roe, Geoffrey Baptiste (piano)




Après Bassilly, Lessines accueille le Printemps musical de Silly le temps d’un concert à l’Hôpital Notre-Dame à la Rose (XIIIe siècle), aujourd’hui admirablement reconverti en musée. « Made in U.S. », ainsi s’intitule le programme préparé par le collectif de musiciens Geyser Music Projects qui, pour cohérent qu’il soit, ne doit pas faire oublier que la musique américaine est parcourue de différents courants et, de ce fait, plus complexe à décrire qu’il n’y paraît.


Sur les deux pianos installés sur la scène du récent auditorium se produisent, dans diverses combinaisons, Laurent Beeckmans (issu du Conservatoire de Bruxelles et également mathématicien), André Roe, Geoffrey Baptiste (tous deux diplômés des Conservatoires de Bruxelles et de Liège) et Veerle Bosmans (Anvers), cette dernière accompagnant Sandra Paelinck (également du Conservatoire d’Anvers) dans une poignée de songs plus ou moins connus. Dans Memories (1897) de Charles Ives, I hate music ! (1943) de Leonard Bernstein, What good would the moon be (1946) de Kurt Weill (né en Allemagne mais mort à New York), « Summertime » (1934) de George Gershwin, « I could have danced all night » (1956) de Frederick Loewe et A word on my ear (1989) de Donald Swann (en réalité Britannique), cette jeune soprano, certes contractée au début, fait montre par la suite d’aisance scénique et d’un don pour la comédie. Grâce à un timbre approprié et une prononciation anglaise soignée, elle livre une prestation vivante et humoristique, si bien que le trou de mémoire dans le dernier song de I hate music ! n’est plus qu’un vilain souvenir.


Souvenirs (1952) est justement le titre d’un recueil pour piano à quatre mains de Samuel Barber, né il y a tout juste cent ans. Pendant que l’exécutent Geoffrey Baptiste et André Roe, qui ont formé en 2004 un duo au nom pour le moins baroque (« b!z’art »), défilent sur grand écran des toiles nostalgiques d’Edward Hopper. A part Maple Leaf Rag (1899) de Scott Joplin, joué par Laurent Beeckmans, les autres pièces consistent en des arrangements pour un ou deux pianos. Si les quatre pianistes se partagent les deux instruments dans l’Ouverture de Candide (1956) de Bernstein, Danzón n°2 (1994) d’Arturo Márquez (en réalité mexicain) et, en guise de bis, « I feel pretty » et « Mambo » de West Side Story, il n’en va pas de même pour « Saturday Night Waltz » et « Hoe-Down » extraits de Rodeo (1942) d’Aaron Copland (André Roe et Laurent Beeckmans) et d’un arrangement de Rhapsody in Blue (1924) de Gerswhin dans lequel la partie confiée à l’orchestre est jouée sur le piano côté cour par Geoffrey Baptiste et André Roe tandis que Laurent Beeckmans illustre sur le sien l’étendue de sa virtuosité et que sont projetées en parallèle des photographies d’époque de Big Apple. Le prochain concert aura lieu au Palace d’Ath, le 17 avril : l’Ensemble Astoria, Marc Grauwels et deux danseurs de tango se produiront dans un programme entièrement consacré à Astor Piazzolla. Après ce sympathique projet multimédia, la danse sera une fois de plus à l’honneur.



Sébastien Foucart

 

 

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