About us / Contact

The Classical Music Network

Madrid

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Une seconde distribution en retrait

Madrid
Teatro Real
11/01/2009 -  et 3, 4*, 6, 7, 9, 10, 13, 14, 16, 17, 18 novembre 2009
Gioacchino Rossini: L’Italiana in Algeri

Vesselina Kasarova/Silvia Tro Santafé* (Isabella), Michele Pertusi/Nicola Ulivieri* (Mustafà), Maxim Mironov/ David Alegret* (Lindoro), Carlos Chausson/Paolo Borgogna* (Taddeo), Davinia Rodríguez/Eugenia Enguita* (Elvira), Angélica Mansilla/Marifé Nogales* (Zulma), Borja Quiza (Haly)
Chœur de la Comunauté de Madrid, Jordi Casas (direction), Orchestre Symphonique de Madrid, Jesús López Cobos (direction musicale)
Joan Font (mise en scène), Joan Guillén (décors et costumes), Albert Faura (lumières), Xevi Dorca (chorégraphie)


(© Javier del Real)


La seconde distribution de L’Italienne à Alger (lire ici) n’a pas amélioré les choses. D’autant qu’il manquait Carlos Chausson dans le rôle de Taddeo. Paolo Borgogna est un bon baryton, parfois très rossinien, et il a bénéficié de la compréhension du public, mais sans convaincre pleinement. Silvia Tro Santafé en Isabella et Nicola Ulivieri en Mustafà ont justifié cette seconde distribution, parfois largement. Silvia Tro Santafè est une rossinienne d’un bon niveau, une belcantiste dans le vrai sens du mot, avec des aigus et un médium très beaux, et aussi des graves, dont elle n’abuse pas au demeurant. Nicola Ulivieri a été un Mustafà se bonifiant au fil de la représentation. On aurait pu penser qu’il se réservait, mais ce n’est pas le cas, car son amélioration portait non seulement sur la puissance vocale, mais surtout sur le phrasé (son legato n’était vraiment pas bon au début).


De façon générale, le second acte a été plus digne, plus rossinien, plus beau. Le ténor David Alegret sera peut-être un jour un bon tenorino belcantiste; pour l’instant il semble trop jeune, et on souffre un peu (pour lui) dans ses transitions et ses aigus. Eugenia Enguita manifeste une voix puissante dans Elvira, une voix dont il faut travailler encore un peu le timbre, la couleur ; guérie de ses petites laideurs, sa voix peut devenir superbe. Vivace, agile, et en outre très bonne comédienne, Marifé Nogales a été, enfin, une très adéquate Zulma. Le chœur, dirigé par Jordi Casas, s’est montré formidable dans son double rôle Algériens-Italiens, musulmans-chrétiens.



Santiago Martín Bermúdez

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com