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Le violoncelle dans tous ses états

Paris
L’Archipel
09/27/2009 -  
Claudio Monteverdi: Dove, dove è la fede – Lasciate morire (extraits du «Lamento d’Arianna», SV 291) (arrangement Roland Pidoux)
Antonín Dvorák: Danse slave, opus 72 n° 2 (arrangement Jérôme Pinget)
Claude Debussy: Nuages (extrait de «Nocturnes») (arrangement Renaud Guieu)
Richard Wagner: Prélude du premier acte de «Lohengrin» (arrangement Renaud Guieu)
Leonard Bernstein: America – One hand one heart – Tonight (extraits de «West Side Story») (arrangement Renaud Guieu)

Les Philh’art’cellistes: Jean-Claude Auclin, Catherine de Vençay, Marion Gailland, Renaud Guieu, Karine Jean-Baptiste, Nadine Pierre, Jérôme Pinget, Daniel Raclot, Nicolas Saint-Yves (violoncelle)





Sous la direction de Pierre Dyens, les deux salles de L’Archipel continuent d’associer cinéma et musique, présentant dans ces deux domaines une programmation originale et variée. Ainsi, en ce dimanche matin, la salle bleue est presque trop étroite pour accueillir le public venu entendre Les Philh’art’cellistes. Fondé en 2005, l’ensemble associe, comme son nom l’indique, les violoncellistes de l’Orchestre philharmonique de Radio France, qui ne se contentent pas du répertoire consacré à l’octuor de violoncelles auquel Villa-Lobos a donné ses lettres de noblesse, mais s’attachent également à faire partager le plaisir qu’ils prennent à jouer des arrangements, réalisés par deux des leurs, Renaud Guieu et Jérôme Pinget.


C’est cependant en quintette et sur une adaptation de Roland Pidoux qu’ils débutent leur programme: deux madrigaux extraits du Lamento d’Ariane (1608) de Monteverdi, suffisamment économes en effets pour ne pas être de nature à choquer les puristes. La Deuxième (en mi mineur) des Danses slaves de l’Opus 72 (1886) de Dvorák montre l’habileté avec lequel le travail de transcription est effectué, s’efforçant d’assurer l’équilibre parmi les huit parties, aucune n’étant confinée à un rôle subalterne. Au demeurant, non contents de respecter la parité (quatre hommes et quatre femmes), les Philh’art’cellistes sont démocrates, changeant de pupitre à chaque morceau, que l’un(e) d’entre eux s’attache préalablement à présenter de façon humoristique.


Dans cet improbable effectif, «Nuages» extrait des Nocturnes (1899) de Debussy n’a pas à rougir de l’original, tant s’en faut, et même le Prélude du premier acte de Lohengrin (1848) de Wagner, véritable défi avec ses aigus et harmoniques, sonne remarquablement. Quant aux trois extraits de West Side Story (1957) de Bernstein, ils fonctionnent aussi bien dans le registre lyrique («One hand one heart») que dans les pages plus rythmées («America», «Tonight»). En bis, Take the «A» Train (1941) de Billy Strayhorn est impeccablement mis en place.


Le site de L’Archipel
Le site des Les Philh’art’cellistes



Simon Corley

 

 

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