About us / Contact

The Classical Music Network

Montpellier

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Salle Pasteur une fois de plus comble

Montpellier
Le Corum, Salle Pasteur
07/18/2009 -  
Johannes Brahms: Sonate pour violoncelle et piano n°1, opus 38
Guillaume Connesson: Les Chants de l’Agartha
Serge Prokofiev: Sonate pour violoncelle et piano, opus 119

Maxime Ganz (violoncelle), Victoria Shereshevskaya (piano)


Maxime Ganz (© D.R.)


Nés en 1983, l’un à Strasbourg, l’autre à Moscou, Maxime Ganz et Victoria Shereshevskaya, qui jouent régulièrement ensemble depuis 2007, sont les premiers à se produire dans un récital violoncelle/piano à la Salle Pasteur, à 12 heures 30, dans le cadre de la vingt-cinquième édition du Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon. Suivront le 22 juillet, à Narbonne (journée décentralisée oblige), Giorgi Kharadze et Julien Gernay puis, le 28 juillet, Istvan Vardaï et Balázs Fülei. Une quinzaine de minutes avant le début de ce concert, les 745 places de la Salle Pasteur étaient quasiment toutes occupées, sauf celles situées latéralement. Est-il encore nécessaire de rappeler le succès public considérable de cette série de concerts gratuits ?


Le duo débute pas une lecture équilibrée et juste de style de la Première Sonate (1862-1865) de Brahms. Maxime Ganz, qui étudie dans la classe d’Antonio Meneses à la Musikhochshule de Berne, fait montre d’une notable maîtrise instrumentale. Il a tout le loisir d’illustrer son sens du lyrisme dans Les Chants de l’Agartha de Guillaume Connesson (né en 1970), inspirés par cette cité souterraine légendaire. Plaisante et habilement écrite, cette composition de moins d’un quart d’heure et d’allure néoromantique doit probablement s’apprécier telle quelle, sans qu’il faille s’interroger sur sa nécessité.


Maxime Ganz et Victoria Shereshevskaya ne commettent aucune erreur d’appréciation dans la Sonate (1949) de Prokofiev, jouée solidement, d’un seul souffle et avec sensibilité. Cette exécution s’impose d’autant plus que la finition instrumentale ne laisse pas à désirer. En imitation d’Albéniz de Chédrine est offert en bis mais pendant qu’est annoncé le second, de nombreux spectateurs se lèvent bruyamment pour quitter la salle.


Le site de Maxime Ganz




Sébastien Foucart

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com