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Le revers de la médaille Mons
Eglise Saint-Martin, Horrues
06/21/2009 -
Franz Schubert: Trios pour piano, violon et violoncelle n°1, D. 898, et n°2, D. 929
Trio Talweg: Sébastien Surel (violon), Sébastien Walnier (violoncelle), Alexander Gurning (piano)
A. Gurning, S. Surel, S. Walnier (© Nicolas Brasseur)
Après Svetlin Roussev et Nicolas Stavy, le couple Anthony Leroy/Sandra Moubarak et l’ensemble Kheops, le Trio Talweg, fondé en 2004 par son violoncelliste, occupe l’affiche du dernier concert de la dix-septième édition de l’Eté musical d’Horrues, dont la fondatrice et directrice artistique, Anne-Marie Potvin, ne cesse de rappeler les difficultés financières qu’il traverse.
Alexandre Gurning, Sébastien Surel et Sébastien Walnier, dont le premier disque a laissé une impression très favorable, se produisent dans les deux Trios pour piano, violon et violoncelle (1827) de Schubert, une proposition qui ne se refuse évidemment pas et qui aura suscité une affluence encourageante. Leur prestation, intensément vécue et fermement conduite, confirme que ce jeune trio possède de quoi se tailler une réputation. Cela dit, si le tempérament pour le moins bouillonnant des Talweg constitue sans aucun doute une force, comme toute médaille, cette qualité a son revers: la musique de Schubert appelle, en effet, davantage de mesure et de subtilité. Les notes tombent parfois à côté, les archets raclent souvent et le ton se fait par trop punchy. De ce fait, cette lecture, certes sincère, impressionne plus qu’elle ne touche.
Le bis est à l’image des musiciens, c’est-à-dire généreux, puisqu’il s’agit du Notturno D. 897 dont on ignore presque tout des circonstances de la composition, même s’il date probablement de 1827.
Le site du Trio Talweg
Sébastien Foucart
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