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Opérette de poche

Paris
Auditorium Jean de la Fontaine
11/08/2008 -  et 15, 22, 29 novembre, 6*, 13, 20 décembre 2008
«Rue Offenbach» d’après Lischen et Fritzchen et des extraits La Périchole de Jacques Offenbach

Tycia de Paula (Lischen, La Périchole), Marc Schweitzer (Fritzchen, Piquillo), Corinne Boujasson (conteuse)
Nebojsa Petkovic (piano et direction musicale)
Nadia Baji (adaptation et mise en scène), Nadim-Roger Adra (décors et costumes)




Après Donizetti, Grétry, Haydn, Telemann et Massé, la Compagnie Nadia Baji s’est tournée vers Offenbach: en 2007, elle s’était intéressée au rare Pépito et elle propose cette année une nouvelle production autour du maître de l’opéra-bouffe. Elle est présentée tous les samedis jusqu’à Noël dans l’auditorium du Lycée La Fontaine, une salle de 270 places en sous-sol qui serait parfaite... si quelques échos d’un groupe de rock répétant au rez-de-chaussée ne venaient parfois importuner les spectateurs.


Nadia Baji fait se succéder Lischen et Fritzchen (1863) et les extraits de La Périchole (1868/1874) qui mettent en scène le rôle-titre et Piquillo: c’est la «Rue Offenbach», titre du spectacle, celle des petites gens contre les dieux de l’Olympe et les puissants du Second Empire. Afin d’établir le lien entre les deux œuvres, des textes d’introduction sont dits par la «conteuse» Corinne Boujasson, qui se fait également vice-roi du Pérou dans La Périchole. Avec les moyens du bord, les décors et costumes de Nadim-Roger Adra parviennent à évoquer la rue, son banc et son réverbère, ou bien une Alsace joyeusement patriotique.


Nebojsa Petkovic, tour à tour Offenbach au lorgnon puis inquiétant chef de la police, assure l’accompagnement au piano, pimentant son propos de citations («Marche nuptiale» mendelssohnienne mais aussi «Chabadabada» lelouchien). Avec un bonheur inégal, Tycia de Paula et Marc Schweitzer se partagent les rôles chantés. Mais on ne s’en lasse pas en Alsaciens d’opérette dont l’accent est moqué, la première vantant ses «balais pas laids», le second confondant «pierre» et «bière», tandis qu’on retrouve toujours avec plaisir les meilleures pages de La Périchole (air de la lettre, «Je suis un peu grise»).


Une heure et demie tout à fait appropriée à cette période de l’année, dans un esprit bon enfant, à l’image d’un public rassemblant toutes les générations, qui reprend volontiers en chœur «Il grandira car il est Espagnol».



Simon Corley

 

 

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