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D’une génération l’autre

Paris
Sorbonne (Amphithéâtre Richelieu)
02/08/2008 -  
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Valse-Scherzo, opus 34 – Méditation, opus 42 n° 1
Claude Debussy : Sonate n° 3 pour violon et piano
Igor Stravinski : Suite italienne

Ji-Yoon Park (violon), Marine Thoreau La Salle (piano)


Troisième des «Concerts de midi» à la Sorbonne: succès public toujours aussi remarquable, avec un Jean-Pierre Bartoli particulièrement en verve, faisant l’éloge de la gastronomie coréenne, des tourneurs de pages et de la haute couture au fil d’un propos illustrant la thématique de cette saison, intitulée «D’une génération l’autre».


Si les interprètes confirmés honorent régulièrement ces séances méridiennes, l’un de leurs objectifs n’en demeure pas moins de faire découvrir de nouveaux talents, à l’instar de ces deux musiciennes issues du Conservatoire national supérieur de musique de Paris: Ji-Yoon Park (née en 1985), premier prix et prix du public au Concours Tibor Varga (2004) et quatrième prix au Concours Long-Thibaud (2005), accompagnée par Marine Thoreau La Salle (de trois ans son aînée).


Avec la Valse-Scherzo (1877) et la Méditation, première des trois pièces de Souvenir d’un lieu cher (1878), de Tchaïkovski, l’affaire s’engage sous les meilleurs auspices, malgré l’étrange impression de débuter par les bis: abattage, élégance et tenue, sonorité somptueuse et puissante, beaux aigus.


Le «lieu cher» évoqué par Tchaïkovski n’est autre que la résidence de sa fameuse protectrice, Madame von Meck, pour laquelle le jeune Debussy occupa les fonctions de pianiste. Instrumentalement aussi remarquable, la Sonate (1917) de Debussy se révèle néanmoins plus extérieure que de coutume, romantique, charmeuse, sensuelle: un archet plus généreux en vibrato que soucieux de mettre en valeur la modernité de l’œuvre. Enfin, la Suite italienne (1934) de Stravinski, virtuose à souhait mais souvent un peu trop sage (Introduzione, Tarantella), manque à la fois du rebond, de l’humour et de l’ironie bienveillante qui font tout le prix de cette musique.



Simon Corley

 

 

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