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Rencontres musicales Bruxelles
La Monnaie, Grand Foyer
11/30/2007 -
Richard Strauss : Sextuor à cordes, extrait de « Capriccio » – Métamorphoses (version pour septuor à cordes de Rudolf Leopold)
Zygmunt Kowalski, Michel Poskin (violon), Jeanine Lantremange, Dominique Lardin (alto), Corinna Lardin, Thomas Kanter (violoncelle), Korneel Le Compte (contrebasse)
Les vendredis à l’heure du déjeuner, la Monnaie ouvre ses portes à l’occasion de ses « Rencontres musicales », formule reprise par Peter de Caluwe pour sa première saison au poste de directeur général. Moyennant une somme modique, le public prend place dans le cadre chaleureux du Grand Foyer ou dans la Salle Fiocco des Ateliers, situés dans un bâtiment proche du théâtre, pour des brefs concerts de musique de chambre. Une occasion d’apprécier les qualités individuelles des membres de l’Orchestre Symphonique de la Monnaie, mais également celles d’autres solistes invités, dans des programmes faisant la part belle aux sentiers musicaux peu battus. L’accent semble être mis sur ces manifestations jusqu’alors en marge de la programmation car celles-ci sont désormais reprises dans le « Monnaie, Munt, Magazine ».
Au vu de la (relative) affluence ce vendredi, le succès est manifestement au rendez-vous. Deux œuvres de Richard Strauss à l’affiche de cette « Rencontre ». Les musiciens mettent en valeur le romantisme sous-jacent ainsi que le charme du Sextuor de « Capriccio » (1943) sans toutefois en révéler toute la magie. Suffisamment transparente et ne tournant jamais à l’affrontement, la prestation témoigne de la plénitude d’une vie bien remplie qui s’achève.
La transcription pour septuor des Métamorphoses (1945) que Rudolf Leopold réalisa en 1954, constitue une suite logique. Fidèle au ton funèbre et méditatif de la partition originale, la prestation, sans être d’une perfection immaculée, ne sacrifie pas le souci des nuances et du ton juste. Davantage de perspective eût néanmoins été idéal.
Sébastien Foucart
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