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Etape viennoise

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
10/06/2007 -  et 7 octobre 2007 (Anvers)
Anton Webern : Cinq mouvements, opus 5 (version pour orchestre à cordes)
Ludwig van Beethoven : Concerto pour violon, opus 61
Johannes Brahms : Symphonie n°2, opus 73

Liviu Prunaru (violon)
Orchestre Symphonique de Flandres, Etienne Siebens (direction)



Menant ses activités essentiellement dans les Flandres, le Symfonieorkest Vlaanderen propose une saison parcourant l’Europe musicale des XIXe et XXe siècles, avec un saut sur le continent américain : Brahms, Beethoven (qui fera à lui seul l’objet d’un concert), Schubert (confronté à Berio), Dvorak, Borodine, Rimski-Korsakov, Grieg, Nielsen, Sibelius, Saint-Saëns, Chausson, Bernstein ou encore Gershwin seront défendus à l’occasion de huit séries de concerts passant au moins, pour chacune d’elles, à Bruxelles, que cela soit à la Salle Henry Le Bœuf ou au Conservatoire Royal.


Etienne Siebens, chef principal depuis octobre 2004, en dirigera l’essentiel tandis que le reste sera assuré par Martin Fischer-Dieskau (le fils de l’illustre baryton), Jonas Alber et Otto Tausk. A noter également qu’un soliste se produira à chaque concert : Jan Michiels, la flûtiste Emily Beynon, Boyan Vodenitcharov, Frank Braley, la mezzo-soprano Margriet van Reisen, Quirine Viersen ainsi que… Dragon Ensemble, une formation d’instruments traditionnels chinois !


Le premier concert de la saison débute sous les meilleurs auspices. Transcrits pour orchestre à cordes par le compositeur à partir de la version pour quatuor, les Cinq mouvements de Webern permettent d’apprécier un atout remarquable de cet orchestre : ses cordes. Fines, limpides, séduisantes, elles participent grandement à la réussite d’une prestation soucieuse de transparence.


Le Concerto pour violon de Beethoven s’avère en revanche moins enthousiasmant. Deuxième prix du Concours Reine Elisabeth de 1993, premier violon du Koninklijk Concertgebouworkest d’Amsterdam, Liviu Prunaru parvient difficilement à faire vivre durablement sa lecture, entachée plus d’une fois par une justesse approximative. Très anonyme, sa prestation manque cruellement d’éclat et de brillant face à un orchestre d’une soixantaine de musiciens – également, par moments, peu précis – qui lui offre un accompagnement équilibré. Aussi le discours s’enlise-t-il plus d’une fois à cause d’une force vectorielle insuffisante. Les deux Bach donnés en bis ne rachètent pas cette première partie décevante.


Sans atteindre une indicible beauté et une finesse impeccable dans les solos, la Deuxième Symphonie de Brahms n’est toutefois pas dépourvue de souffle ni de fougue. Jamais en défaut de lourdeur et de transparence, l’interprétation manque néanmoins de la hauteur de vue caractérisant les grandes lectures mais les teintes pastorales de l’orchestre témoignent d’un beau travail sur la sonorité tandis que le final, bien enlevé, montre une phalange capable d’empoigner une partition.


Le site du Symfonieorkest Vlaanderen
Le site d’Etienne Siebens





Sébastien Foucart

 

 

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