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Prélude à la Fête Nationale Bruxelles Bozar, Salle Henry Le Bœuf 07/20/2007 - Carl Maria von Weber : Oberon, ouverture
Felix Mendelssohn-Bartholdy : Concerto pour violon n°2, opus 64
Edvard Grieg : Concerto pour piano, opus 16
Alina Pogostkina (violon), Severin von Eckardstein (piano)
Orchestre National de Belgique, Rani Calderon (direction)
A la veille de la Fête Nationale de Belgique, le public était convié, au Bozar, à un concert gratuit de l’Orchestre National de Belgique, produit par le Concours Reine Elisabeth et retransmis en direct sur Musiq’3 et la chaîne de télévision publique La Deux. Après avoir chaleureusement applaudi l’arrivée, dans la Loge Royale, de S.M. Le Roi Albert II, de la Reine Paola, de la Reine Fabiola (dont la présence assidue au Concours Reine Elisabeth est bien connue) ainsi que du Prince Philippe et de la Princesse Mathilde, entre autres membres de la Famille Royale, les spectateurs écoutent, debout, la Brabançonne entonnée par l’orchestre placé sous la direction du chef israélien Rani Calderon.
Avant d’accompagner deux anciens lauréats du Concours, l’Orchestre National de Belgique donne l’Ouverture d’Oberon de Carl Maria von Weber avec ce qu’il faut de couleur romantique et féerique. Dans cette page sagement menée, les musiciens livrent une prestation d’ensemble soignée et d’une appréciable vitalité.
Quatrième Prix lors de la Session du Concours de 2001, la violoniste russe Alina Pogostkina, née en 1983, déçoit quelque peu dans le Second Concerto pour violon de Felix Mendelssohn. Bien que la sobriété et l’intégrité de son approche soient louables, son interprétation peine à décoller. Inégale, peu inspirée, sa lecture est dépourvue de passion et d’intensité tandis que la sonorité s’avère un peu fruste. Dans le Concerto pour piano d’Edvard Grieg, nous entendons par contre une prestation soliste nettement plus inspirée et captivante. Premier Prix de la Session du Concours de 2003, Severin von Eckardstein, né en 1978, déploie davantage de richesse au niveau des couleurs, des nuances, de la puissance et de l’intensité. Dans l’expression des sentiments, cet archétype du pianiste romantique trouve intelligemment le juste milieu.
Dans Mendelssohn comme dans Grieg, l’Orchestre National de Belgique offre un accompagnement plus que simplement correct, à défaut de constituer l’aspect le plus inoubliable de cette soirée bénéficiant d’un formidable succès public.
Le site d’Alina Pogostkina
Le site de Severin von Eckardstein
La site du Concours Reine Elisabeth
Sébastien Foucart
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