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A la découverte de Liszt avec les Wanderer

Paris
Sorbonne (Amphithéâtre Richelieu)
03/30/2007 -  
Franz Liszt : Tristia
Felix Mendelssohn : Trio avec piano n° 1, opus 49

Trio Wanderer: Jean-Marc Phillips-Varjabédian (violon), Raphaël Pidoux (violoncelle), Vincent Coq (piano)


Honorant de sa présence les «Concerts de midi» à la Sorbonne, le Trio Wanderer s’est inscrit sans peine dans la volonté de Jean-Pierre Bartoli de présenter et de programmer des œuvres rares, puisque l’ensemble français défend notamment Tristia (1880) de Liszt (voir par exemple ici), une partition qui n’a été éditée pour la première fois qu’en 2001, à l’initiative du pianiste et musicologue Leslie Howard.


Il s’agit en fait d’une adaptation, enrichie de quelques mesures introductives typiques des errances du discours et de l’harmonie du dernier Liszt, de Vallée d’Obermann, une pièce qui avait trouvé sa forme définitive (pour piano seul) bien plus tôt, dans la Première (1855) des Années de pèlerinage (La Suisse). Le lyrisme des thèmes trouve parfaitement à s’exprimer aux cordes, reléguant le piano au second plan, mais l’écriture ne parvient pas à trouver un idiome réellement chambriste, offrant trop souvent une succession de soli accompagnés, d’unissons ou de duos à l’octave. Reste évidemment la splendeur de l’inspiration originale.


Au-delà de la cohésion et de l’harmonie que l’on attend légitimement d’une formation constituée, au-delà même de leur réputation d’excellence instrumentale et de plénitude sonore, les Wanderer offrent du Premier trio (1839) de Mendelssohn une vision très complète, en ce sens qu’elle parvient à rendre justice tant à la fougue (Molto allegro agitato initial) qu’au lyrisme chaleureux (Andante con moto tranquillo) ou à la légèreté scintillante (Scherzo).


Un équilibre et une maîtrise qui n’excluent pas la prise de risques, couronnée de succès, à l’image du bis, le Molto allegro quasi presto du Second trio (1845), pris dans un tempo effréné, mais qui tient miraculeusement le choc tant du point de vue de l’articulation que de la mise en place.



Simon Corley

 

 

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