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Le chant du violoncelle

Paris
Salle Cortot
11/24/2005 -  
Bohuslav Martinu : Sonate pour violoncelle et piano n° 2, H. 286
André Jolivet : Nocturne
César Franck : Sonate en la majeur

Geneviève Teulières-Sommer (violoncelle), Daniel Adni (piano)


Dans le cadre des concerts de midi et demi offerts Salle Cortot par les professeurs et étudiants de l’Ecole normale de musique, Geneviève Teulières-Sommer et Daniel Adni proposaient un beau programme, dont l’originalité aura peut-être dissuadé un public hélas un peu moins fidèle (mais un peu plus attentif) qu’à l’habitude.


D’une parfaite probité dans la Deuxième sonate (1941) de Martinu, la violoncelliste française convainc par la manière dont elle met en valeur le chant, particulièrement dans un Largo intense et expressif, remarquablement conduit. Ici ou là un rien nerveux, raide et précipité, le pianiste israélien n’en assure pas moins un accompagnement d’une grande fiabilité.


Quasi contemporain, le Nocturne (1943), déjà donné voici quelques semaines dans le cadre des célébrations du centième anniversaire d’André Jolivet (voir ici), s’inscrit bien évidemment dans une esthétique différente. La fille et le gendre du compositeur, Christine Jolivet et Devy Erlih, présents pour l’occasion, auront sans douté apprécié l’art du phrasé dont fait preuve Geneviève Teulières-Sommer, au demeurant familière de cette courte pièce qu’elle a déjà enregistrée voici près de trente ans.


Si la précision ou la sonorité paraissent parfois quelque peu en retrait, l’adaptation de la Sonate pour violon (1886) de Franck est avant tout animée par un sens lyrique et une musicalité qui trouvent particulièrement à s’illustrer dans les mouvements impairs. Les musiciens choisissent en bis une autre pièce «dérobée» aux violonistes, la Sicilienne de Maria Theresia von Paradies, la pianiste aveugle à laquelle Mozart destina son Dix-huitième concerto.



Simon Corley

 

 

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