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Ouverture (en mi)

Paris
Théâtre Mogador
10/08/2005 -  
Gioacchino Rossini : Guillaume Tell (ouverture)
Felix Mendelssohn : Le Songe d’une nuit d’été, ouverture, opus 21 – Concerto pour violon n° 2, opus 64
Hector Berlioz : Menuet des feux follets – Danse des sylphes
Bedrich Smetana : Vltava

Patrice Fontanarosa (violon)
Orchestre Pasdeloup, Mark Foster (direction)


Avant d’entrer dans les turbulences d’ordre à la fois pratique et financier que suscitent la réouverture de Pleyel et le départ de Mogador l’année prochaine, l’Orchestre Pasdeloup propose, sous le titre «Le rêve», une saison de onze concerts présentés le samedi après-midi: trois seront consacrés à la poursuite de l’exploration de l’oeuvre d’Offenbach, en collaboration avec le chef et musicologue Jean-Christophe Keck, mais il faut relever par ailleurs, outre le fidèle Wolfgang Doerner, un choix prometteur d’artistes invités (France Clidat, David Guerrier, Emile Naoumoff, Anne Queffélec, Nemanja Radulovic, Bruno Rigutto, …).


Sous la baguette de Mark Foster, principal chef invité de l’Orchestre de Caen depuis 2000, le programme de rentrée, baptisé «Songe», avait un petit air de kiosque à musique d’une ville d’eaux, associant quelques-uns des increvables «classiques favoris» des associations symphoniques, qu’un public toujours très fidèle a manifestement plaisir à réentendre et qui, curieusement, se rattachaient pour la plupart à la tonalité de mi.


L’ouverture de Guillaume Tell (1829) de Rossini, dosée et précise, avec de beaux soli de violoncelle, flûte et cor anglais, n’en démarre pas moins… en fanfare. Dans l’ouverture pour Le Songe d’une nuit d’été (1826) de Mendelssohn, emmenée avec sérieux et objectivité, l’orchestre démontre ensuite sa capacité à faire preuve de transparence et de légèreté.


Composé au moment même où Mendelssohn complétait cette ouverture par une non moins célèbre musique de scène, le Second concerto pour violon (1844) était ici confié à Patrice Fontanarosa, conseiller musical de l’orchestre. Malgré une justesse parfois hasardeuse et quelques traits passant difficilement, le soliste obtient des aigus remarquablement précis et, surtout, parvient à galvaniser les musiciens par son panache et sa générosité.


Privés de la Marche hongroise (qui sera toutefois à l’affiche le 10 décembre), les traditionnels extraits symphoniques de La Damnation de Faust (1846) de Berlioz se limitent au Menuet des feux follets, un peu éteint, et à la Danse des sylphes, en revanche très rondement menée, où la nécessité de placer les deux harpes au devant de la scène ne ressort pas clairement. La Moldau (1874) de Smetana conclut parfaitement à l’image d’une prestation de qualité, mais à laquelle le chef australien aura trop souvent semblé peiner à conférer un supplément d’âme.


Après une intervention de Mark Foster sur les «héros helvètes», à l’humour férocement décalé, la péroraison de l’ouverture de Guillaume Tell est reprise en bis.


Le site de l’Orchestre Pasdeloup



Simon Corley

 

 

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