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Bilan

Montpellier
Corum
07/30/2005 -  
Ole Bull: A Mountain vision
Johann Sebastian Bach: Suite pour violoncelle n° 1, BWV 1007 (extraits)
Niccolo Paganini: Introduction et Variations sur «Dal tuo stellato soglio» extrait de «Moïse en Egypte» de Rossini (arrangement Thomas Demenga)
Giovanni Sollima: Alone
Johan Halvorsen: Passacaille d’après Haendel

Mari Samuelsen (violon), Hakon Samuelsen (violoncelle)


Alors que le Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon s’achève, le bilan de cette édition, en termes de fréquentation, est présenté de façon encourageante: en effet, 2004 avait, selon les organisateurs, pâti de l’annulation de 2003 et de la diminution de l’activité touristique, mais avec plus de 100 000 spectateurs, 2005 dépasse légèrement le niveau de 2002. Pour la seule musique classique, le festival aurait ainsi accueilli 44 000 personnes, soit 14 800 pour les treize concerts payants et 29 200 pour les vingt-neuf manifestations gratuites (dont trois à Perpignan). Toutefois, au-delà du succès remporté par une programmation originale et de qualité, la concentration du calendrier sur deux semaines (au lieu de trois) et une offre quantitativement supérieure, notamment pour les spectacles à entrée libre, contribuent à expliquer ces bons résultats.


Avant un feu d’artifice final en deux temps («Anniversaire et bacchanale sauvage»), la série méridienne «Jeunes solistes» a également conclu en beauté, avec les Norvégiens Mari et Hakon Samuelsen: la violoniste, âgée de dix-neuf ans, a étudié avec Arve Tellefsen et, aujourd’hui, avec le fameux Zachar Bron; son frère Hakon (vingt-trois), violoncelliste, a été l’élève, quant à lui, de Truls Mork et, désormais, de Frans Helmerson.


Alternant pièces en duo et solos de violoncelle, leur programme débutait par A Mountain vision du «Paganini norvégien», Ole Bull (1810-1880): avec enthousiasme, ils rendent justice à cette musique simple et rhapsodique, inspirée de la nature et du folklore, où résonne l’écho des violoneux.


Ces huit minutes remplaçaient les vingt-cinq minutes de la Première suite de Britten, initialement prévue: on comprend d’autant moins que Hakon Samuelsen s’en soit tenu à trois extraits seulement (Prélude, Sarabande et Gigue) de celle qui aurait dû constituer son pendant, la Première suite de Bach. Toujours est-il qu’il y déploie un jeu généreux, varié et coloré.


Mettant en valeur les deux instruments, qui se relaient en traits virtuoses, Introduction et Variations (1819) de Paganini sur Dal tuo stellato soglio (extrait de Moïse en Egypte de Rossini) permet surtout d’apprécier la précision époustouflante des aigus du violoncelle.


Composé pour le Concours Stradivarius de Milan en 1999, Alone de Giovanni Sollima (né en 1962) est un morceau pour violoncelle seul d’une durée de près de huit minutes, alternant par deux fois une méditation, dont le caractère contrapuntique semble vouloir contredire le titre, et une sorte de mouvement perpétuel.


Johan Halvorsen (1864-1935) a réalisé en 1897 un célèbre arrangement de la Passacaille de la Septième suite pour clavecin (1720) de Haendel, dont l’écriture, privilégiant successivement la mélodie et la basse, fournit ici aussi aux deux jeunes Norvégiens l’occasion de faire preuve d’un brio qui soulève l’enthousiasme du public.


Le site de Mari et Hakon Samuelsen



Simon Corley

 

 

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