About us / Contact

The Classical Music Network

Normandie

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Entente parfaite

Normandie
Deauville (Salle Elie de Brignac-Arqana)
04/17/2022 -  
Franz Schubert : Trio avec piano et cordes n° 2, D. 929 – Quintette à cordes, D. 956 [*]
Mi‑Sa Yang, Shuichi Okada [*] (violon), Manuel Vioque‑Judde [*] (alto), Bumjun Kim, Stéphanie Huang [*] (violoncelle), Jorge González Buajasán (piano)


S. Okada, M.‑S. Yang, M. Vioque‑Judde, S. Huang, B. Kim
(© Claude Doaré)



Le deuxième concert de cette vingt‑sixième édition du Festival de Pâques de Deauville a été marqué par la défection d’Adam Laloum, qui devait tenir la partie de piano du Second Trio de Schubert. Il a été remplacé par le jeune Cubain Jorge González Buajasán. Membre du Trio Zeliha, il est un chambriste aguerri, capable de remplacer au pied levé le pianiste et véritable soliste de cette œuvre rendue célèbre par le film Barry Lindon de Stanley Kubrick, avec une assurance parfaite, tenant la cohésion de l’ensemble, sans la moindre faille dans l’édifice notamment dans les épisodes si dramatiques de l’Allegro final. On déplore cependant, malgré une technique parfaite, l’absence de véritable chant dans les parties mélodiques et une conduite un peu scolaire des phrasés, tout comme chez la violoniste Mi‑Sa Yang, à la sonorité maigre et aux phrasés très heurtés. Le violoncelliste Bumjun Kim se montrait le plus musicien du trio malgré une sonorité pas toujours assez dense dans le registre grave. Mais, et c’est l’essentiel, le Trio a été sauvé et joué avec une cohérence parfaite, assurant une belle première partie d’un programme d’une belle densité.


De fait, le Quintette à deux violoncelles, œuvre tardive (et même de publication posthume) de Schubert, qui a révolutionné la musique de chambre par l’originalité de sa forme, a été mené à la perfection par un ensemble enrichi du premier violon très mélodieux de Shuichi Okada, de l’alto de Manuel Vioque‑Judde et du violoncelle de Stéphanie Huang. Magnifique plongée dans la musique pure avec son Adagio céleste et dans la joie avec l’Allegretto final.



Olivier Brunel

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com