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Un Père Noël nommé Slatkin

Aix-en-Provence
Grand Théâtre de Provence
12/12/2021 -  et 9, 10 décembre 2021 (Lyon)
Leroy Anderson : Sleigh Ride – Christmas Festival Overture
Adolphe Adam : Minuit, chrétiens
Robert Shaw : Quatre Suites de « The Many Moods of Christmas » (extraits) (arrangement Robert Russell Bennett)
Nikolaï Rimski-Korsakov: La Nuit de Noël (extraits)
Ralph Vaughan Williams : Fantaisie sur Greensleeves

Chœur Spirito, Nicole Corti (préparation), Orchestre national de Lyon, Leonard Slatkin (direction)


L. Slatkin (© André Peyrègne)


Le Grand Théâtre de Provence n’est pas allé à l’économie pour fêter Noël. Il a fait appel à l’Orchestre national de Lyon et à son prestigieux chef Leonard Slatkin, ainsi qu’à une bonne soixantaine de choristes du Chœur Spirito, également lyonnais.


Pendant une heure, des airs et mélodies de Noël qu’on entend si souvent maltraités par des chorales de paroisse ou de quartier ont pris une allure grandiose, se sont parés d’habits de fête, d’harmonies de luxe, d’envolées de violons, de contrechants de cuivres, de tintements de glockenspiel, d’éclats de percussions, de sonneries de cloches, de coups de cymbales et de contrepoints d’orgue. Et, tandis que surgissaient des Douce nuit et autres Adeste fideles au milieu des suites hollywoodiennes de Shaw arrangées par Russell Bennett, tournaient dans nos têtes des images chatoyantes de films américains de Noël dans lesquels des guirlandes scintillent sur des sapins géants et des traîneaux glissent dans des paysages enneigés. La magie de Noël à l’Américaine !


Le programme était intitulé « Noël américain » – avec des œuvres bien européennes comme Minuit, chrétiens d’Adam, la Nuit de Noël de Rimski-Korsakov ou la Fantaisie sur Greensleeves de Vaughan Williams.


L’Orchestre de Lyon s’exprima aussi somptueusement que s’il jouait une symphonie de Beethoven ou une ouverture de Wagner. Le chef Leonard Slatkin le dirigea à la fois avec fermeté et malice, les musiciens suivant comme un seul homme ses fréquents changements de tempo. Ce soir-là, le père Noël s’était déguisé en chef d’orchestre. Il nous mit des guirlandes plein la tête.



André Peyrègne

 

 

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