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Pour bien débuter l’année

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
01/06/2019 -  et 4 (Namur), 5 (Louvain), 11 (Virton), 12 (Roulers) et 13 (Ostende) janvier 2019
Dimitri Chostakovitch: Ouverture festive, opus 96 – Suites de ballet n° 1 et n° 3 (extraits) – Le Taon, suite, opus 97a (extraits) – Mitchourine, suite, opus 78a : Valse – Le Chant des fleuves, opus 95 : Valse – Tahiti Trot, opus 16
Johann Strauss: Annen Polka, opus 117 – Perpetuum mobile, opus 257 – Die Fledermaus : Ouverture – Frühlingsstimmen, opus 410
Josef Strauss: Eingesendet-Polka schnell, opus 240

Belgian National Orchestra, Elim Chan (direction)


E. Chan (© Willeke Machiels)


Le Belgian National Orchestra entame l’année avec son traditionnel concert du Nouvel An, donné à Bruxelles et en province, dans les parties francophone (Namur, Virton) et néerlandophone (Louvain, Roulers, Ostende) du pays. Nous ne manquons pas ce rendez-vous depuis plusieurs années. En effet, ce concert permet d’entendre de la musique plus légère que celle habituellement inscrite dans les programmes des concerts bruxellois et qui exige bien plus des interprètes que ce que certains pourraient penser. Exécuter une valse ou une polka en dit long sur les capacités d’une formation, en termes de phrasé, d’impulsion, de clarté et de brillant.


Sous la direction d’Elim Cham, née à Hong-Kong et formée aux Etats-Unis, l’orchestre s’en tire de nouveau très bien dans les pièces sélectionnées dans le vaste répertoire de la dynastie des Strauss: Annen-Polka (1852), Perpetuum mobile (1861), Ouverture de la Chauve-Souris (1874), Voix du printemps (1883), polka rapide Courrier des lecteurs (1868). Rien que du très connu, pour le plus grand plaisir du public qui a tout le loisir de frapper des mains dans la Marche de Radetzky, jouée en bis, comme à Vienne le jour de l’an. La précision de la mise en place permet d’apprécier la finesse d’écriture.


Cette année, l’orchestre mêle tout ceci avec des pages de Chostakovitch, extraites de ses musiques de ballet et de film. Le concert démarre sur les chapeaux de roue avec l’Ouverture festive (1954), dont l’exécution éclatante témoigne d’un grand sens du collectif, et se poursuit avec des morceaux plus ou moins illustres tirés des Première et Troisième Suites de ballet, ainsi que du Taon (1956), de Mitchourine (1964) et du Chant des fleuves (1954). Les musiciens excellent autant dans ces compositions, plaisantes mais peu représentatives du génie de leur auteur, que dans celles des Viennois – la ligne est ferme, la coupe légère, le rythme impeccable. Le bilan instrumental se révèle tout à fait satisfaisant : cordes souples et chaleureuses, bois précis et expressifs, cuivres puissants et virtuoses – et nous ne pouvons que dire du bien des percussions.


L’orchestre n’a donc pas négligé ce programme sous le prétexte qu’il comporte des œuvres de moindre envergure par rapport à celles jouées en cours d’année ou que le concert attire un plus large public. La cheffe fera encore parler d’elle en Belgique, puisqu’elle occupe depuis cette année le poste de chef-dirigent de l’Orchestre symphonique d’Anvers. Quant à la formation nationale, elle prépare pour les deux prochaines prestations au Bozar, les 25 et 27 janvier, un programme associant la Cinquième Symphonie de Chostakovitch avec la musique d’Egmont de Beethoven, avec le concours d’Eric-Emmanuel Schmitt en narrateur.



Sébastien Foucart

 

 

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