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Drame mythologique Israel
Saint-Jean d’Acre
07/16/2018 -
Georg Friedrich Händel : Acis and Galatea, HWV 49
Emmanuelle de Negri (Galatée), James Way (Acis), Alex Rosen (Polyphème), Hugo Hymas (Damon)
Les Arts Florissants, William Christie (direction)
W. Christie, M. Haïm (© Solal Fakiel)
La seconde soirée de Meet in Galilee, manifestation israélienne créée à l’initiative de Muriel Haïm, médecin français vivant à Jérusalem, à la tête de nombreuses fondations caritatives et culturelles du pays, a permis d’entendre Les Arts Florissants en formation restreinte, dirigés du clavier par leur fondateur, et à leur meilleur dans une de ses spécialités absolues, la pastorale mythologique Acis et Galatée.
Si ce n’était pas la première fois que cet ensemble français se produisait en Israël, c’étaient les débuts dans ce pays pour son chef et fondateur William Christie. Encore une fois on a pu apprécier l’exceptionnelle acoustique de la cour de la Citadelle des Croisés, que Muriel Haïm a fait tester avant de décider d’y faire un festival consacré à la musique baroque. Après Actéon de Purcell et Alcina de Haendel par Christophe Rousset en 2016, la cantate pastorale (ou semi-opéra) Acis et Galatée, avec comme solistes Emmanuelle de Negri, Alex Rosen, Hugo Hymas et James Way, tous impeccables pour ce style si particulier. Comme la veille, le baryton-basse américain Alex Rosen se distinguait dans les airs du cyclope Polyphème et Emmanuelle de Negri savait toucher juste dans toute la gamme d’émotions que traverse la nymphe Galatée tout au long de cette œuvre singulière. Hugo Hymas (Damon) et James Way (Acis) n’étaient pas en reste à leurs côtés pour le style et le charme, tous comme les choristes des Arts Florissants, qui en assuraient avec eux les ensembles.
Magnifiques aussi les musiciens du continuo et les bois qui accompagnaient les airs, particulièrement les flûtistes, véritables acteurs à part égale avec les chanteurs de ce mini-drame mythologique.
Olivier Brunel
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