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Alors on danse

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
01/07/2018 -  
Richard Strauss: Till Eulenspiegels lustige Streiche, opus 28
George Butterworth: The Banks of Green Willow
Zoltán Kodály: Galántai táncok
John Adams: Short Ride in a Fast Machine
Bedrich Smetana: Prodaná nevěsta: Danses
Johann Strauss fils.: Künstlerleben, opus 316 – Tritsch-Tratsch-Polka, opus 214 – An der schönen blauen Donau, opus 314
Eduard Strauss: Bahn Frei! Polka-schnell, opus 45

Belgian National Orchestra, Duncan Ward (direction)


D. Ward (© Alan Kerr)


L’orchestre national se nomme désormais en anglais mais il conserve son traditionnel concert de Nouvel An : un bon cru grâce à des musiciens fidèles à eux-mêmes et à un jeune chef britannique enthousiaste, Duncan Ward, qui dirige la formation avec rigueur et caractérise chaque pièce avec pertinence.


Le programme, de cette circonstance, débute avec un gros morceau, Till l’Espiègle (1894-1895) de Strauss : interprétation exaltée, puissamment narrative, d’une force vectorielle inflexible, les solistes se démarquant sans tarder, notamment le corniste, sûr et éloquent dès l’entame. Les bois, eux-aussi, se montrent particulièrement expressifs, comme dans des Danses de Galánta (1933) aux couleurs franches et à la rythmique précise, des qualités qui s’appliquent aux danses de La Fiancée vendue (1863-1870), fort enlevées – un des meilleurs moments du concert. Figurant au rang de relative rareté, The Banks of Green Willow (1913) de George Butterworth offre un bref moment de répit : sonnant avec lyrisme et plénitude, les cordes restituent de manière convaincante le ton pastoral de cette brève œuvre d’un compositeur tombé trop jeune sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.


L’orchestre a la bonne idée de jouer une pièce contemporaine, Short Ride in a Fast Machine (1986) de John Adams, à relier avec une autre musique rapide, Voie libre! (1869) d’Eduard Strauss, propice à quelque gag, les percussionnistes jouant du sifflet, comme les chefs de gare. Le concert se termine sans surprise avec des valses et des polkas viennoises, jouées avec suffisamment de finesse, d’élégance et d’éclat, comme Vie d’artiste (1867) et Le Beau Danube bleu (1867). Et comme le public adore taper des mains comme à Vienne le jour de l’an, les musiciens donnent en bis la Marche de Radetzky, bien scandée, en plus d’une Cinquième Danse hongroise de Brahms trop maniérée et de la reprise, encore meilleure, de Tritsch-Tratsch-Polka (1858).


Le site de Duncan Ward



Sébastien Foucart

 

 

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