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Plus de questions que de réponses

Paris
Auditorium du Louvre
11/25/2015 -  et 27 novembre 2015 (Saffron Walden)
Antonín Dvorák : Quintette avec piano n° 2, opus 81, B. 155
Johannes Brahms : Quintette avec piano, opus 34

Benjamin Grosvenor (piano), Quatuor Escher: Adam Barnett-Hart, Aaron Boyd (violon), Pierre Lapointe (alto), Brook Speltz (violoncelle)


B. Grosvenor


Benjamin Grosvenor est une étoile montante du piano européen. Grâce à quelques enregistrements réussis d’emblée et une intense activité de concerts éblouissants, incluant sa récente participation à la très médiatisée dernière nuit des Proms à Londres qui a achevé de le hisser au firmament. L’Auditorium du Louvre était plein à craquer pour l’entendre à Paris, où il est encore rare, et ceux qui l’ont apprécié comme soliste ou bien concertant avec un orchestre étaient curieux de l’entendre en formation de musique de chambre.


On n’est pas sûr que l’Auditorium du Louvre soit la meilleure salle pour cela mais il faut remercier sa programmatrice de l’avoir invité. Une autre célèbre programmatrice l’a invité à se produire au Théâtre des Champs-Elysées l’an prochain... On n’est pas sûr non plus que le quatuor américain Escher soit le meilleur partenaire pour mettre en valeur les qualités chambristes de cet encore jeune soliste. Ont-ils déjà beaucoup collaboré? Ce programme est-il vraiment bien rodé? Plus de questions que de réponses pour un concert pas vraiment enthousiasmant.


Dans deux phares du répertoire, les Quintettes opus 34 de Brahms et opus 81 de Dvorák, la balance du quatuor n’était jamais propice à un dialogue parfait avec le piano, qui se fait soit trop timide, soit trop personnel. Dvorák, plus facile à réaliser que Brahms, allait bon train et la Dumka a tout de même réservé de beaux moments de piano, mettant en valeur la sonorité pleine et colorée de Benjamin Grosvenor et de tendres échanges avec le violon d’Adam Barnett-Hart. On regrette cependant que les deux œuvres soient restées dans la même couleur, sans le grand contraste que l’on pouvait attendre.



Olivier Brunel

 

 

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