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Le mois du mélomane professionnel
02/01/2018
La célébration, hier, du Nouvel An des arbres et du pré-début du printemps, m’ont empêché de regarder Les Contes d’Hoffmann en direct de l’Opéra de Monte-Carlo. Pourtant, cela devait être le sommet du mois avec Juan Diego Flórez dans le rôle d’Hoffmann, la même chanteuse pour les quatre «femmes» et le même chanteur pour les quatre «diables». Tout cela aurait permis une nouvelle lecture de l’œuvre. Tant pis, j’en parlerai le mois prochain puisqu’il y aura encore une diffusion le 28 février.
En attendant, le mois de janvier fut riche et varié. J’ai ajouté la danse à mes spectacles pour regarder le Daphnis et Chloé chorégraphié par Benjamin Millepied. D’abord, parce que j’aime musicalement l’œuvre et ce fut le premier album de ma discothèque de jeune étudiant et – qui sait? – peut-être parce que le chorégraphe se prénomme Benjamin. Un peu long, quand même.
Deux opéras: un «classique», l’Otello de Verdi de Salzbourg en 2008 sous la direction de Muti, et le Wozzeck d’Amsterdam avec Eva-Maria Westbroek et mis en scène par un de mes «ennemis», Warlikowski, qui pour une fois ne m’a pas déplu. (Il a dû lire mes chroniques).
Je reste à Amsterdam pour répéter mon admiration pour Janine Jansen qui nous a offert un magnifique Bruch avant une magnifique Première de Mahler. Quel orchestre, ce Concertgebouw! J’ajoute Herreweghe avec la Messe en si et, surtout, Andris Nelsons au Gewandhaus zu Leipzig dans un Sacre exceptionnel, pour clore un mois où, sans la musique, tout était déprimant. Heureusement que le printemps n’est pas loin.
Il me semble que février, si je lis bien les programmes, sera riche. Et si le temps s’améliorait?
Benjamin Duvshani
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