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Entretien avec le Trio Hoboken
02/15/2013


La violoniste Saskia Lethiec répond aux questions de ConcertoNet à l’occasion de la parution chez Anima Records de l’album «Rapsodie espagnole» du Trio Hoboken, qu’elle a fondé en 2003 avec le pianiste Jérôme Granjon et dont le violoncelliste, depuis 2009, est Eric Picard.



Le Trio Hoboken (© Delphine Swierczewski)


Après Lyrinx, pour des programmes Smetana/Dvorák puis Haydn, puis Alpha, pour une contribution à un très bel album monographique consacré à Lucien Durosoir, qu’est-ce qui a amené le Trio Hoboken à se tourner, pour son nouveau disque «Rapsodie espagnole», vers Anima Records?
Ayant enregistré un récital l’an dernier pour cet éditeur, Jérôme Granjon connaissait le producteur Bertrand Jérôme, également pianiste, qui a lancé cette maison de disques et a déjà publié une quinzaine d’albums. Compte tenu de la période de transition que traverse actuellement Lyrinx, nous hésitions un peu à revenir chez cet éditeur pour ce projet important. Jérôme a donc fait entendre notre travail à Bertrand, qui a beaucoup aimé et qui a dit: «Ce serait bien et ce serait en outre dans la continuité, comme je t’aime beaucoup comme pianiste.» En fait, il a beaucoup aimé la thématique et le groupe, et ça s’est enchaîné comme ça.


Envisagez-vous une collaboration à plus long terme et avez-vous déjà d’autres projets avec cette maison?
Nous avons déjà un projet pour dans un ou deux ans autour de Chostakovitch, comme nous avons déjà eu du vécu avec les deux Trios – surtout le Second.


Le Trio Hoboken a déjà une longue histoire avec le Trio de Ravel, car je me rappelle l’avoir entendu dans cette œuvre à l’automne 2005 à L’Archipel. Pourquoi l’avoir choisi pour votre nouvel enregistrement et comment pensez-vous avoir évolué dans son approche?
Précisément, c’est le fait que nous ayons eu beaucoup de temps pour vivre cette œuvre en concert qui a motivé notre choix. Il y a eu un moment, tout à coup, où nous nous sommes dit: «Ca y est, on sent qu’on a suffisamment de vécu», parce que c’est une œuvre qu’on aborde tous, mais tellement fabuleuse que nous voulions prendre le temps avant d’en réaliser un enregistrement. Nous avons vraiment fait un gros travail et nous avons eu beaucoup d’échanges avec le public: nous sentions donc que c’est le moment de pouvoir le graver, de se dire que nous y avons aussi mis notre recherche personnelle et notre temps de vie. Tout le disque est parti de là: nous nous sommes sentis tous les trois avoir envie d’enregistrer et après, s’est greffée toute la thématique, en relation avec d’autres vécus.


Au disque, on associe très souvent le Quatuor de Debussy à celui de Ravel, mais plutôt que le Trio de Debussy, que vous avez néanmoins donné récemment à Cognac puis salle Cortot, votre album propose des compléments encore plus originaux. Comment avez-vous découvert cette rare transcription d’Espana de Chabrier réalisée par Camille Chevillard?
Tout est parti du Trio de Ravel. La Rapsdodie est venue ensuite, en raison à la fois de notre vécu de chambristes et, pour Eric – violoncelle solo de l’Orchestre de Paris, qui adore ces couleurs instrumentales – d’un tel vécu orchestral. Nous nous sommes dit: «Ravel, c’est vraiment le coloriste, l’orchestre»; or, le trio a la chance à la fois d’être dans un monde intime et de pouvoir aller vers un son très orchestral. Lui-même disait souvent qu’il a un type d’écriture qui se prête à la transcription. Comme nous connaissions Olivier Kaspar, quand nous avons eu cette idée, nous lui avons demandé si cela lui semblait faisable. Sur le moment, il a dit: «Quand même, quel défi!». Mais il a regardé, il a pris le temps, nous avons beaucoup travaillé avec lui, nous avons fait des essais. En fait, c’était très convaincant et nous nous sommes dit: «Allez, on se lance!». Après est venu Chabrier: Jérôme avait cette partition – en fait, il adore Espana, dont il a écouté beaucoup de versions différentes. Il connaissait cette transcription et il a d’abord essayé de la jouer pour lui. Il y avait donc une bonne base de transcription et en plus, c’était une pièce festive, idéale pour terminer le disque. Avant la Rapsodie et Espana, nous recherchions quelque chose dans la couleur espagnole et nous avons pensé à Turina, d’où l’enjeu des influences. Tout s’est agencé comme ça: nous voulions vraiment faire un programme sur mesure que nous aimions et qui ait un sens pour tous les trois, un beau programme de concert.


La Rapsodie espagnole a d’abord été conçue pour quatre mains.
En effet: cette version a constitué une très bonne base pour Olivier, qui lui a beaucoup servi. Avec Jérôme, qui écrit aussi et qui, en tant que pianiste, est davantage porté sur l’harmonie, ils ont beaucoup travaillé. Nous avons aussi travaillé ensemble sur la couleur et essayé les instruments: il a changé les passages qui ne rendaient pas parfaitement.


Le nom de Haydn est associé au genre du quatuor, bien sûr, ou bien aussi à celui de la symphonie, mais moins spontanément à celui du trio: pourquoi avoir choisi le nom du musicologue qui a réalisé le catalogue du compositeur?
Justement afin de rappeler que pour nous, Haydn est vraiment le maître du trio avec piano. C’est lui qui a consacré le genre et il en a écrit plus de quarante, tous plus beaux les uns que les autres. Nous projetons, peut-être l’année prochaine, de donner en concert tous les Londoniens, dont nous avons déjà enregistré trois. Comme nous nous y sentons vraiment attachés, comme c’est pour nous à chaque fois un retour à nos racines et comme nous aimons souvent commencer ou finir nos concerts avec Haydn, nous avons pensé que «Hoboken» pouvait rappeler le compositeur et établir un lien avec lui.


Consacrez-vous exclusivement à Haydn certains de vos concerts?
Cela nous est arrivé, par exemple au festival de Colmar, pour un concert de midi d’une durée d’une heure. En fait, ça marche très bien aussi: Haydn est tellement inventif! Mais nous n’aimerions pas faire que ça: Haydn est comme un ancrage, après lequel on peut programme un romantique et un contemporain, ça marche merveilleusement.


Avez-vous des souvenirs drôles, émouvants ou inattendus des dix premières années du trio?
La vie de trio, c’est toujours riche! Il y a les voyages, les tournées, tous les moments de partage. Récemment, nous sommes allés au festival de Guadalajara: Eric avait été invité par l’Orchestre symphonique pour donner le Concerto de Dvorák; les responsables de l’Alliance française avaient beaucoup aimé et souhaitaient présenter de la musique de chambre. Il a proposé le trio: nous sommes donc revenus. Tout va bien, mais tout à coup, la correspondance est en retard et il faut quand même prendre l’avion alors que nous ne sommes pas sûrs que le violoncelle ait suivi – il s’est d’ailleurs fait prêter un violoncelle!
Il y a beaucoup de souvenirs comme ça, soit techniques, soit musicaux, car ce sont aussi des émotions de concert, des lieux magiques, comme dans des églises de Dordogne. C’est souvent épique: nous avons ainsi donné un concert dans une église magnifique, heureusement, car nous jouions la veille en Ardèche et j’avais une très vieille carte routière dans ma voiture. Une autoroute avait été ouverte entre-temps, de telle sorte que nous avons emprunté une petite route: c’était charmant, mais nous avons mis neuf heures et demie pour faire le trajet alors qu’il ne nous aurait fallu que quatre heures et demie ou cinq heures par autoroute! Nous sommes arrivés juste avant le concert: nous avons fait un plongeon dans la piscine pour nous détendre après ces neuf heures puis nous nous sommes régalés dans un lieu magique avec un programme Smetana/Dvorák.
Ce sont aussi des échanges: nous jouions dans le sud-ouest et Eric, qui connaît bien Marc-André Dalbavie, savait que sa maison était située non loin, dans les vignes. Nous l’avons appelé et il nous a proposé de dîner avec lui. Il nous a énormément parlé du Trio de Tchaïkovski, qu’il nous a dit adorer depuis plusieurs années.


Ce n’est pourtant pas celui auquel on aurait pensé en premier parmi ses trios de prédilection!
Il en a beaucoup étudié l’écriture et la forme: il est parti dans un grand développement sur le sujet!


Comment le Trio Hoboken s’est-il constitué?
C’était un petit après le conservatoire (CNSM) et cela s’est fait par rencontres. J’avais beaucoup travaillé en duo avec Delphine Bardin: après nos prix internationaux – nous avions remporté le prix Ferras-Barbizet – et le troisième cycle que nous avons suivi ensemble, j’avais une importante expérience avec piano et je voulais faire du trio, parce que j’avais beaucoup joué en quatuor à cordes et en sonate. A ce moment-là, Guillaume Paoletti, qui me connaissait par amis du conservatoire interposés, et Jérôme Granjon jouaient en sonate et cherchaient un violoniste. Ils ont donc pensé à m’appeler et nous avons fait une séance au conservatoire, avec le Premier Trio de Mendelssohn: nous nous sommes très bien entendus et le trio est né comme ça.


Vous souvenez-vous de votre premier concert?
Beaucoup de choses se sont enchaînées rapidement. Nous avons beaucoup donné le Trio «Dumky» de Dvorák, que Guillaume avait beaucoup joué et qu’il aimait bien. Un partenariat avec un sponsor nous a en outre permis de jouer souvent cette œuvre en France et de l’enregistrer pour Lyrinx.


Entre carrières solistes et orchestrales, enseignement et vie privée, quel est le temps dédié au trio? Combien de concerts donnez-vous chaque saison?
Nous nous produisons ensemble en moyenne deux fois par mois, hormis l’été, où nous enchaînons plusieurs concerts, généralement de mi-juillet à mi-août. La première quinzaine de juillet, Eric a beaucoup de travail avec l’Orchestre de Paris et c’est la période où je fais un stage mais aussi de la musique de chambre. La seconde quinzaine d’août est réservée aux vacances et à la famille: nous avons d’ailleurs un gros dilemme cet été, car on nous a proposé un concert en plein milieu – un bel endroit, un beau programme! Mais avec nos plannings respectifs, de professeurs ou de musicien d’orchestre, nous arrivons vraiment à avoir une bonne fréquence de travail pour répéter. Et nous avons tous les trois à peu près le même âge et le même mode de vie, avec des enfants: c’est très important, finalement, dans un groupe de musique de chambre, d’avoir aussi cette entente dans la vie de tous les jours. Cela nous arrive souvent le week-end de nous occuper d’abord des enfants et d’être ensuite prêts à répéter, par exemple de 21 heures à minuit. C’est important pour pouvoir chercher ensemble.


Est-ce pour vous le bon rythme de concerts? Souhaiteriez-vous l’intensifier ou, au contraire, le ralentir?
Pour l’instant, c’est bien: nous adorons jouer en trio, mais nous sommes pris par d’autres activités. Mais ensuite, si l’on demande davantage le trio en concert, nous lui donnerons toujours la priorité.


Votre dernier disque renvoie autant à la France qu’à l’Espagne, puisque même Turina, le seul compositeur de votre programme à ne pas être Français, a étudié à Paris. Ces dernières années, plus encore désormais grâce au soutien du Palazzetto Bru Zane, la musique française du XIXe revient sur le devant de la scène.
Nous avons même un partenariat avec le Palazzetto Bru Zane, avec lequel nous avons été mis en contact grâce à Luc Durosoir et à sa femme, la grande musicologue Georgie Durosoir, qui connaissent très bien le directeur scientifique, Alexandre Dratwicki. Il nous a demandé de jouer un trio de Gouvy, qu’il nous a fait découvrir: nous en avons aussi lu un autre, mais c’est le Troisième Trio que nous avons choisi et que nous aimons beaucoup. C’est étonnant, car c’est à la fois tout à fait français et imprégné de musique allemande – beaucoup de Mendelssohn, notamment dans l’écriture très virtuose du Finale, un petit peu de Schumann – mais aussi très bien écrit, qui parle, qui exprime quelque chose. Nous aimons beaucoup celui que nous avons choisi et nous sommes ravis qu’il nous l’ait fait découvrir.


Envisagez-vous de vous intéresser à d’autres compositeurs français de cette époque – Farrenc, Castillon, Chaminade, Onslow, Alkan, Lalo, ...?
Alexandre Dratwicki nous a demandé de défendre la musique de Gouvy à chaque fois avec Durosoir. Il nous avait aussi parlé d’Onslow et d’Alkan: comme nous allons jouer à deux reprises cette année le programme avec Gouvy et Durosoir, ce sera peut-être pour l’année prochaine si nous allons à Venise, car dans ce cas-là, ce sera un autre compositeur. Ce sont des œuvres qui méritent vraiment d’être entendues. Autant il y a parfois des œuvres dont on sait et dont on sent pourquoi elles n’ont pas été jouées, là, en l’occurrence, c’est bien écrit, ça sonne, ça apporte vraiment beaucoup.


Jouez-vous aussi le Trio de Chausson, dont une autre jeune formation française a emprunté le nom?
Nous avons failli l’inclure dans un programme en mai dernier et puis nous avons finalement choisi le Trio de Fauré. Nous l’avions déjà lu et joué. Jérôme l’adore, dit qu’il est magnifique et que nous pouvons le faire, mais il le repousse un peu à chaque fois, car la partie de piano est exigeante. Et puis nous avons eu au même moment un travail énorme à réaliser sur le Trio de Durosoir. Pour l’instant, le Trio de Chausson est donc à moitié à notre répertoire mais je crois qu’il est souvent joué par ailleurs.


Non loin du style et de l’époque de Chausson, seront célébrés en 2013 les cent cinquante ans de Pierné et en 2014 le centième anniversaire de la mort de Magnard. Connaissez-vous leurs trios respectifs et songez-vous à vous y intéresser à cette occasion?
Nous n’avons pas encore anticipé Magnard. Entre-t-il dans le domaine du Palazzetto Bru Zane? En tout cas, il faut déjà que nous regardions Alkan, mais nous n’excluons rien. Durosoir, par exemple, a nécessité un travail énorme, mais nous étions ravis d’aller vers ce monde fascinant, complexe et si personnel. Pierné, certainement, car avec Delphine, nous avons beaucoup aimé jouer sa Sonate et j’adore sa musique. Magnard, je ne sais pas encore, car si j’ai entendu par exemple sa Sonate pour violoncelle, je connais moins sa musique. J’aime bien aussi le Trio de Ropartz.: nous y avons aussi pensé, car avec l’Ensemble Calliopée, que j’ai rejoint en 2002, nous avions donné beaucoup de musique bretonne et j’ai également enregistré tout un disque de musique bretonne.


Vous dirigez avec François Salque le festival «Musiques d’un siècle» à Dieulefit, que vous avez fondé avec lui en 2003. Quelle place la musique contemporaine tient-elle dans la vie du trio? Avez-vous un contact étroit avec les compositeurs que vous interprétez ou qui ont écrit pour vous?
Olivier Kaspar a écrit pour nous Acrobates, un superbe Trio en un mouvement que nous avons joué trois fois et qui nous a incités à le solliciter pour les arrangements au programme de notre disque. Nous avons aussi beaucoup répété et interprété Anthologie des rêves de Krystof Maratka, qu’Eric et Jérôme apprécient beaucoup. Nous l’avons fait travailler l’année dernière par des étudiants dans le cadre d’un partenariat avec le CRR de Versailles, où j’enseigne, et nous avons donné une semaine de cours pour monter l’œuvre ainsi que Ne pas oublier coq rouge dans jour craquelé (moments Proust) de Gérard Pesson. Ils vont le terminer cette année, où le projet se poursuit, cette fois-ci avec l’équipe pédagogique du conservatoire.


Vous avez la chance de pouvoir travailler étroitement avec les compositeurs. Vous arrive-t-il aussi de jouer des œuvres pour lesquelles vous ne bénéficiez pas de cet échange privilégié?
Maratka est venu deux fois et cela a été une aide immense: il ne faut en effet jamais se laisser prendre que par ce qui est visible dans la partition et cela permet d’accéder beaucoup plus vite à ce qu’il faut rendre et à l’univers sonore du compositeur. Nous avons aussi lu Lettres mêlées de Thierry Escaich, des Trios de Philippe Hersant et Nicolas Bacri mais aussi de Dalbavie – nous avons failli le choisir, car il a écrit un beau Trio et quand nous aurons vraiment envie de le travailler, nous savons que nous pourrons faire appel à lui. Mais nous avons effectivement la chance de pouvoir tous les connaître et les solliciter. De même, avant de créer Acrobates d’Olivier Kaspar, nous le lui avons joué. Nous avons même en quelque sorte cette chance avec Durosoir, grâce à la présence de Luc et Georgie.


Le trio avec piano a la chance de pouvoir s’adjoindre d’autres partenaires, à commencer par l’alto, pour se transformer en quatuor avec piano, mais aussi la clarinette (Quatuor pour la fin du Temps), la voix (Beethoven, Chostakovitch), ... Avez-vous eu l’occasion de pratiquer de tels partenariats?
Nous avons donné un cycle au Centre tchèque avec les Quatuors avec piano de Mozart. Nous avons vraiment envie d’aller vers la voix, mais la priorité reste le trio proprement dit quand nous nous retrouvons, d’autant que chacun de nous a par ailleurs des partenaires qui lui permettent de jouer dans d’autres formations élargies. Cet été, par exemple, je vais retrouver des amis que je connais très bien pour des quatuors, quintettes ou sextuors.


Le Trio Hoboken joue-t-il parfois le répertoire concertant, notamment Beethoven et Martinů?
Nous n’avons jamais joué ensemble avec orchestre et nous avons toujours le réflexe de penser «musique de chambre». J’adore Martinů, c’est une très bonne idée – j’ai encore joué récemment à plusieurs reprises ses Duos pour violon et violoncelle, les mouvements lents sont de toute beauté! Nous n’avons pas interprété ses Trios mais nous les avons lus et je l’ai beaucoup joué dans d’autres formations. Nous nous sommes produits avec orchestre, mais indépendamment: Eric a souvent donné le Triple Concerto de Beethoven (et même le Double Concerto de Brahms), que j’ai moi aussi fréquemment joué, par exemple avec Delphine Bardin et Valérie Aimard, mais en tant que soliste invitée, même si une fois j’ai ainsi retrouvé Jérôme. Mais quand on a peu de répétitions, être un trio formé constitue un immense avantage, notamment en termes d’équilibre avec l’orchestre.


Le Trio Hoboken dans les dix prochaines années: des ambitions, des envies à assouvir? Des lieux, des répertoires à explorer? Des publics à conquérir?
Cela part toujours du répertoire, que nous voulons faire partager à un plus large public, de notre entité et des partages que nous pouvons avoir. Nous avons des projets de lieux, de programmes et d’enregistrements: que ce soit Haydn ou Chostakovitch, ce sont deux mondes différents qui sont associés à des lieux par des rencontres, des amis qui veulent nous faire venir. Dix ans, ça passe vite, finalement!


Le site du Trio Hoboken
Le site de Jérôme Granjon
Le site de Saskia Lethiec


[Propos recueillis par Simon Corley]

 

 

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