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Le festival «Voix du printemps» en dix questions
03/30/2011
1. 2011, changement ou continuité?
Continuité bien sûr car nous avons voulu garder les rendez-vous et moments forts du festival:
– Les rencontres chorales du dimanche, l’ouverture et la clôture choro-symphoniques avec le Chœur et Orchestre de Paris-Sorbonne
– Les lieux qui nous sont chers: le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, l’église des Invalides, le Réfectoire des Cordeliers
– Des artistes récurrents comme le Jeune Chœur de Paris ou le saxophoniste de jazz Raphaël Imbert
– La présence d’un compositeur: après Philippe Hersant et Karol Beffa, Thierry Escaich s’est joint au festival comme compositeur, organiste et improvisateur
Mais nous avons initié quelques nouveautés en ajoutant un bel endroit, le salon de la Mairie du VIe qui a accueilli un magnifique concert de jazz autour du batteur André Ceccarelli. En plus de l’ensemble Contraste, de nouveaux ensemble ont accompagné les événements du festival tels l’ensemble Initium et les membres du Quatuor Ardeo.
2. Le fil conducteur
La voix et les découvertes!
3. Quelques chiffres
14 concerts, 4000 spectateurs ; subventions de la Fondation Orange, MNL, SPEDIDAM, la Ville, la DRAC, l’Université de Paris-Sorbonne...
4. La spécificité du festival
Le festival est implanté à Paris pour accueillir des concerts aux formats très variés (musique de chambre au chœur et orchestre) laissant place au répertoire, la création et l’improvisation.
5. Une journée emblématique
La journée des rencontres chorales où plusieurs chœurs amateurs (quatre) se sont succédé au Réfectoire des Cordeliers avant de laisser place au Jeune Chœur de Paris a été un moment de rencontres et d’échanges unique et convivial.
6. A la rencontre de nouveaux publics
Ce festival prend corps en lien avec l’Université de Paris-Sorbonne dans laquelle nous avons par exemple initié une rencontre entre Thierry Escaich et les étudiants. Des tarifs préférentiels, des passerelles pédagogiques nombreuses ont été mis en place. Le public des chorales.
7. Jeunes musiciens
Le Festival Voix du Printemps réserve une large place aux jeunes interprètes tout en ne bradant pas l’accueil et le professionnalisme d’événements que nous avons voulu d’une très grande qualité mais en faisant confiance aux jeunes talents de la scène française.
8. Répertoires oubliés et musique contemporaine
Une immense place pour la musique d’aujourd’hui: de nombreuses pièces de Thierry Escaich en sa présence ont été données parfois en création française et parfois avec le compositeur au piano! Le Chœur et l’Orchestre ont aussi donné plusieurs œuvres de lui ainsi que le Concerto pour orgue de Poulenc avec lui.
Un clin d’œil à l’édition dernière nous a permis de réinviter Karol Beffa comme improvisateur mais aussi compositeur car nous avons aussi donné la création française d’une de ses œuvres.
Les répertoires oubliés sont aussi la passion de l’Association Musique en Sorbonne qui encadre le festival; on a pu ainsi entendre l’Ode du Couronnement d’Elgar pour chœur et orchestre, quasiment jamais donnée en France. Mais aussi la Messe solennelle pour chœur et deux orgues [de Louis Vierne].
9. Faisons un rêve!
Nous considérons que nos rêves sont déjà réalisés car la programmation d’un festival se fait en lien direct avec les artistes avec lesquels nous avons justement déjà pris contact. C’était par ailleurs une grande chance d’avoir à nos côtés tout au long du festival un artiste tel que Thierry Escaich, trois fois «Victoire de la musique», qui a été avec nous d’une grande disponibilité et générosité.
Nous avons aussi accueilli d’autres grands noms tels la mezzo-soprano Karine Deshayes (également «Victoire de la musique» cette année).
10. Et l’édition 2012?
La formule qui a été un grand succès cette année n’appelle qu’à être développée! Nous espérons vous en dire plus très prochainement.
ConcertoNet remercie Johan Farjot, directeur artistique et musical, pour ses réponses.
ConcertoNet
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