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12/06/2008
Piotr Ilyich Tchaïkovski : Quatuors n°1, opus 11, et n°2, opus 22
Dmitri Chostakovitch : Quatuors n°3, opus 73, et n°8, opus 110

Quatuor Borodine : Mikhaïl Kopelman, Andreï Abramenkov (violon), Dmitri Chebaline (alto), Valentin Berlinski (violoncelle)
Enregistré à Londres (7-9 octobre 1987) – 125’
Medici Arts 2072298 – Son PCM stéréo DTS 5.1 – Format 4/3 – Région code 0 (worldwide)





Medici Arts édite dans un digipack simple mais soigné des enregistrements du Quatuor Borodine, fondé en 1945 par Rudolf Barshaï et nommé Quatuor Philharmonique de Moscou jusqu’en 1955. Lors de ces sessions, effectuées à Londres en octobre 1987, Mikhaïl Kopelman et Andreï Abramenkov se produisaient depuis respectivement neuf et treize ans aux côtés de Dmitri Chebaline et Valentin Berlinski, présents depuis le début (ce dernier n’a quitté la formation que l’année dernière). Programme superbe : aux deux premiers Quatuors de Tchaïkovski succèdent les Troisième et Huitième de Chostakovitch.


Ce document illustre l’exceptionnelle maîtrise technique et musicale de la légendaire formation russe : cohésion et attaques parfaites et précises, élan remarquablement calculé, abattage impressionnant. Les échanges coulent de source et les sonorités, d’une grande beauté plastique, séduisent par leurs nuances et leur finesse. Les Borodine témoignent d’une authentique intimité avec ces œuvres, interprétées néanmoins sans excès de pathos, ainsi que d’une prestance impressionnante – le premier violon magistral de Mikhaïl Kopelman ne s’oublie pas de sitôt.


Pour Chostakovitch, l’éclairage du Henry Wood Hall s’assombrit et les mines se font (encore) plus graves. Cette seconde partie fascine grâce à une science des climats, du rythme et du phrasé admirable. Comment rester insensible au poignant Adagio du Troisième Quatuor ou à l’impact conféré au Huitième, tendu et dramatique ? Dans ce répertoire, la réputation du Quatuor Borodine ne fut décidément pas usurpée. En somme, des lectures splendides, à connaître impérativement.


Ce DVD bénéficie d’une qualité d’image et de son des plus appréciables et comporte une notice experte, traduite en français, de Tully Potter. Dans ces conditions, la traduction erronée de la tonalité de l’Opus 11 de Tchaïkovski ne constitue qu’une vétille.


Sébastien Foucart

 

 

 

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