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07/22/2008
Maurice Yvain : Ta bouche (arrangement Thibault Perrine)

Emmanuelle Goizé (Eva), Muriel Souty (La comtesse), Isabelle Mazin (Mélanie), Sébastien Lemoine (Bastien), Gilles Bugeaud (Le comte du Pas de Vis), Loïc Boissier (Jean Leduc), Alma de Villalobos (Marguerite), Camille Slosse (Mag), Anne-Lise Faucon (Margot)
Stephan Druet (mise en scène), Florence Evrard (scénographie), Elisabeth de Sauverzac (costumes), Philippe Lacombe (lumières), Alma de Villalobos (chorégraphie)
Pablo Schatzman (violon), Laurent Camatte (alto), Vérène Westphal (violoncelle), Nicolas Crosse (contrebasse), Anne-Cécile Cuniot (flûte), Julien Chabod (clarinette), Yannick Mariller (basson), Takénori Nemoto (cor), André Feydy (cornet), Pierre Gourier (percussion), Nicolas Ducloux (piano), Benjamin Lévy (direction musicale), Philippe Béziat (réalisation)
Enregistré en public à Paris (décembre 2004) – 122’28
DVD Tourbillon TRB002 (distribué par Intégral) – Son Dolby digital 5.1 – Format 16/9 (All regions)





Après Le Docteur Ox (voir ici), produit en 2003, c’est Ta bouche (1922), millésime 2004 de la compagnie Les Brigands, qui paraît, également chez Tourbillon. En son temps, le spectacle avait séduit (voir ici): on retrouvera donc avec plaisir la musique pétillante de Maurice Yvain, le scénario sucré-salé d’Yves Mirande et les couplets bien troussés d’Albert Willemetz, mais aussi le parti pris de mise en scène de Stéphan Druet, qui est celui du tournage d’un film, dans de pimpants décors et costumes années 1920 de Florence Evrard et Elisabeth de Sauverzac.


Pour ce qui est du DVD proprement dit, peut-être rend-il plus sensible l’abondance des dialogues parlés et un effort inégal d’articulation. La notice demeure aussi minimale que celle du Docteur Ox et les compléments – quatre numéros à chanter en karaoké – sont loin d’être aussi riches. Mais le réalisateur Philippe Béziat a conservé le même dynamisme, avec, dès le générique, une caméra tout sauf statique, alternant entre la scène et les coulisses du Théâtre de la Madeleine dans une grande fidélité à l’esprit de cette opérette en trois actes.


Simon Corley

 

 

 

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