About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

03/05/2007
Jean Sibelius : Finlandia, opus 26
Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonie n° 35 «Haffner», K. 385
Hector Berlioz : Symphonie fantastique, opus 14

Philharmonia orchestra, Charles Dutoit (direction)
Enregistré en public à Leicester (10 novembre 2006) – 82’01
Decca 475 8204 (disponible exclusivement par téléchargement à compter du 20 février 2007 sur les plateformes FNAC music, iTunes music store et Virgin)



Les Decca concerts exclusivement téléchargeables, inaugurés à Leipzig avec Riccardo Chailly (voir ici), s’ils sont moins nombreux que les DG concerts, semblent cependant se diriger vers des affiches plus diversifiées que ceux proposés par la maison de Hambourg, quasi exclusivement confiés, à ce jour, aux orchestres de New York et de Los Angeles.


Si Christoph von Dohnanyi est le chef principal de l’Orchestre Philharmonia depuis 1997, c’est ici Charles Dutoit qui le dirige dans un programme quelque peu composite donné en novembre dernier, mais dont la longueur, supérieure à celle d’un disque compact, constitue un argument assez fort en faveur du téléchargement, d’autant que le mélomane a toujours le loisir de n’acquérir, à moindre prix, qu’une partie de l’album.


Le chef suisse, qui vient d’être nommé à Philadelphie à compter de la saison 2008-2009, a quitté Paris voici maintenant six ans, en laissant un souvenir mitigé de son mandat à la tête de l’Orchestre national de France (1991-2001). C’est exactement l’impression d’ensemble que l’on retire de cette prestation: un bon Finlandia (1899/1900) de Sibelius, sombre et dramatique, puis une Trente-cinquième symphonie «Haffner» (1782) de Mozart imaginative et pétillante, un répertoire dans lequel on ne l’attendait pourtant pas vraiment. En revanche, la Symphonie fantastique (1830) de Berlioz pâtit de quelques touches d’affectation et, surtout, d’une lecture confortable et sans enjeux, rédhibitoire dans une telle œuvre.


Simon Corley

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com