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12/02/2006
Wolfgang Amadeus Mozart : La Flûte enchantée (Ouverture), K. 620 – Les Petits Riens, K. 299b – Sérénade « Gran Partita » (III. Adagio), K. 370a [361] – Divertimento, K. 125a [136] – Le Directeur de théâtre (Ouverture), K. 486 – Sérénade n° 13 « Une Petite musique de nuit », K. 525
Concerto Köln, Anton Steck (direction et premier violon)
Enregistré à la DeutschlandRadio de Cologne (novembre 2005) – 70’42
Archiv 00289 477 5800




Durant cette année anniversaire, la discographie mozartienne aura été considérablement enrichie de nouveautés et de rééditions, certaines ayant clairement pour ambition de toucher un large public. Avec ce nouvel enregistrement, Concerto Köln semble s’adresser au plus grand nombre en proposant, dans une interprétation de qualité, un florilège d’œuvres célèbres (Petite musique de nuit, ouverture de La Flûte enchantée) et méconnues (Les Petits Riens). Autant celui qui découvre la musique de Mozart que le connaisseur averti peuvent tirer profit de ce disque rafraîchissant.


Les Ouvertures de La Flûte enchantée et du Directeur de théâtre permettent d’emblée d’apprécier le jeu exubérant et inventif du Concerto Köln, ensemble jouant sur instruments d’époque. Les différents pupitres se révèlent excellents : bois fruités et précis, cordes légères et incisives, clavecin lumineux… L’interprétation fine et enlevée de ces deux pages est enthousiasmante. Pour beaucoup, la dizaine de numéros tirés du ballet Les Petits Riens sera une découverte. Il est à ce propos plus juste de parler de contribution plutôt que de composition mozartienne. En effet, Mozart composa l’essentiel des numéros en 1778, peu après son arrivée à Paris. Les autres sont de la main d’obscurs compositeurs et réalisés à partir « de malheureux vieux airs français », comme l’écrit Mozart à son père. Et comme il s’agit d’une œuvre qui n’a survécu que dans une partition de copistes, les musicologues en sont réduits à déceler les numéros réellement écrits par le Maître de Salzbourg… Quoi qu’il en soit, l’ouvrage est plaisant et plein de fraîcheur.


Dans le Divertimento et la Petite Musique de Nuit, le Concerto Köln adopte une configuration modeste (dix cordes accompagnées du clavecin), ce qui assure une belle transparence dans ces pages jouées avec fougue et élégance. Les musiciens interprètent en particulier une Petite Musique de Nuit pleine de vivacité (Allegro), paisible (Romance), virevoltante (Menuetto) et enjouée (Rondo).


Le site du Concerto Köln



Sébastien Foucart

 

 

 

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