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10/28/2006
Gabriel Pierné : Sonate pour violon et piano, opus 36 – Nocturne en forme de valse, opus 40 n° 2 – Impressions de music-hall, opus 47 – La Danseuse espagnole – Fantaisie impromptu, opus 4 – Fantaisie basque, opus 49

Gaëtane Prouvost (violon), Laurent Cabasso (piano)
Enregistré à Mayenne (date non précisée) – 64’01
Integral Classic INT 221.153



Eclairée par une notice très complète (en français et en anglais) de Cyril Bongers, spécialiste du compositeur, cette intégrale de la musique pour violon et piano de Gabriel Pierné constitue une belle réussite et offre de multiples satisfactions. D’abord, bien sûr, la grande Sonate (1900), qui, en digne descendante de celle de Franck, pourrait également être une sérieuse candidate au jeu consistant à savoir laquelle se cache derrière l’insaisissable «Sonate de Vinteuil». Ensuite deux partitions, certes de moindre ambition, mais qui ont également contribué en son temps au renom de Pierné: les Impressions de music hall (1926), adaptée d’un ballet par le violoniste Samuel Dushkin, et la Fantaisie basque (1927). Mais il faut également louer un indéniable souci d’exhaustivité, puisque parmi les trois autres pièces mineures, idéales pour les violonistes qui chercheraient à renouveler leurs bis, on compte deux premiers enregistrements mondiaux, dont une page inédite, également destinée à Dushkin.


Enfin, le disque fournit à nouveau l’occasion d’admirer la qualité d’écriture et, surtout, la capacité d’adaptation de Pierné, véritable caméléon faisant sans peine le grand écart de Saint-Saëns (Fantaisie impromptu) à Satie (Impressions de music hall) via Franck (Sonate). De ce point de vue, l’interprétation de Gaëtane Prouvost, même si elle pâtit d’aigus un peu grinçants, possède l’immense mérite de passer aisément d’un style à l’autre. Dans une discographie qui demeure assez chiche, même pour la Sonate, son jeu vibrant et vigoureux n’y laisse pas moins s’exprimer une langueur très fin de siècle, soutenu par l’accompagnement agile et fluide de Laurent Cabasso.


Le site d’Integral Classic


Simon Corley

 

 

 

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