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06/19/2006
François-Bernard Mâche : L’Estuaire du temps (*) – Braises (#) – Andromède (&)

Michaël Levinas (*) (échantillonneur), Elisabeth Chojnacka (#) (clavecin)
Maîtrise de Radio France (&), Henri Farge (chef de chœur), Chœur de Radio France (&), Alain Boulfroy (chef de chœur), (Nouvel) Orchestre philharmonique de Radio France, Elgar Howarth (+), Pascal Rophé (#), Gilbert Amy (&) (direction)
Enregistré à Strasbourg (17 septembre 1993) et Paris (10 avril 1999 et 4 juin 1980) – 78’23
Densité 21 DE002



Le programme de ce disque est identique à celui de la généreuse compilation d’œuvres orchestrales de François-Bernard Mâche autrefois parue chez MFA, quoique dans un ordre différent: la notice de présentation n’a pas été adaptée à ce changement, mais elle se révèle plus riche que celle qui accompagne d’autres volumes de Densité 21, puisqu’elle comprend des textes de présentation de Patrick Quillier ainsi que la biographie du compositeur et des interprètes (en français et en anglais). Les trois partitions ainsi rassemblées témoignent de la richesse et de la singularité d’un itinéraire qui, loin des querelles de chapelles et des courants dominants, a suivi une voie personnelle, fondée sur la connaissance intime des cultures et des mythes du monde.


L’Estuaire du temps (1993), sorte de concerto pour échantillonneur, obéissant à la forme classique en trois mouvements (enchaînés), recourt, sous les doigts de Michaël Levinas, à toutes les possibilités offertes par l’électronique, dans un esprit planant qui évoque souvent le tournant des années 1960 et 1970: l’expression des langues, dans toute leur diversité, confrontée à l’orchestre traditionnel, rappelle parfois la Sinfonia de Berio, le mouvement central tient de la méditation orientale tandis que les rythmes irrésistibles et les puissantes tenues du final créent un maelstrom particulièrement efficace.


Braises (1995) fait appel à un clavecin amplifié soliste, l’incontournable Elisabeth Chojnacka, entre pulsion suggérant les «minimalistes» américains et délire joyeux à la Messiaen. Fresque spectaculaire et colorée de plus d’une demi-heure d’un seul tenant, portée par un souffle impérieux, Andromède (1979) se montre à la (dé)mesure de son effectif – trois pianos, deux chœurs et orchestre immense.


Simon Corley

 

 

 

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