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03/30/2002

Antonin Dvorak : Concerto pour violoncelle, op. 104
Serge Prokofiev : Symphonie concertante pour violoncelle, op. 125
Richard Strauss : Don Quichotte, op. 35
Robert Schumann : Concerto pour violoncelle, op. 129


Heinrich Schiff (violoncelle), Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, Colin Davis (direction) [Dvorak], Orchestre philharmonique de Los Angeles, André Previn (direction) [Prokofiev], Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Kurt Masur (direction) [Strauss], Orchestre philharmonique de Berlin, Bernard Haitink (direction) [Schumann]
Deux disques Philips 470 250-2



Si Rostropovitch fête cette année ses soixante-quinze ans, Philips n’a pas oublié de saluer Heinrich Schiff, qui a eu cinquante ans le 18 novembre dernier. Formé par André Navarra, champion de la musique du XXème siècle et interprète apprécié de Bach, chef d’orchestre depuis 1984, le violoncelliste autrichien est un musicien complet.


Cet album de deux disques au minutage généreux regroupe des enregistrements effectués en 1980 (Dvorak) et en 1988-1989. Tous rendent compte de la variété de la palette sonore de Schiff, qui sans chercher systématiquement le vibrato et le « grand son », fait grogner les graves et obtient des aigus diaphanes. Ils montrent également un artiste d’une grande probité, soucieux d’objectivité, qui, plutôt que d’utiliser les œuvres, préfère se mettre à leur service. Rien de lisse ou de fade, cependant, car la personnalité de l’interprète transparaît à chaque instant dans des attaques, des phrasés et des sonorités, tout particulièrement dans les caprices du Don Quichotte de Strauss.


Chacune de ces quatre partitions a bien évidemment connu de « meilleures » versions : l’on pourra ainsi préférer la vigueur de Casals dans le Concerto de Dvorak (EMI), la passion de Rostropovitch dans la Symphonie concertante de Prokofiev (Erato) ou l’expressivité de Navarra dans le Concerto de Schumann (Supraphon).


Mais ces deux disques n’en restent pas moins tout à fait recommandables, d’autant que les orchestres et les chefs, de premier ordre, sont généralement en phase avec le soliste (on pourra toutefois trouver Colin Davis par trop emphatique dans le Concerto de Dvorak), avec un Bernard Haitink, comme souvent, irréprochable (magnifique finale, humoristique, mordant et vigoureux, du Concerto de Schumann).


Simon Corley

 

 

 

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