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09/05/2017
Charles-Auguste de Bériot : Concertos pour violon n° 4 en ré mineur, opus 46, n° 6 en la majeur, opus 70, et n° 7 en sol majeur, opus 76 – Air varié n° 4 «Montagnard» en si bémol majeur, opus 5 – Scène de ballet, opus 100
Ayana Tsuji (violon), Komorní filharmonie Pardubice, Michael Halász (direction)
Enregistré au Dům hudby, Pardubice (31 octobre-2 novembre 2016) – 69’20
Naxos 8.573734 – Notice en anglais et allemand





Avec ce troisième volume, Naxos poursuit l’intégrale des dix Concertos pour violon de Charles-Auguste Bériot (1802-1870), réalisée avec des orchestres et des chefs différents depuis la réédition de l’enregistrement pionnier de Takako Nishizaki sous la direction d’Alfred Walter (Marco Polo, 1987). On ne peut que se féliciter de ce projet dédié à un virtuose de l’archet respecté en son temps, par ailleurs mari de la célèbre cantatrice Maria Malibran, décédée prématurément en 1836. Le présent disque regroupe parmi les œuvres les plus accomplies du compositeur belge, au premier rang desquels les Quatrième et Septième Concertos, déjà gravés pour CPO en 2006 par le violoniste Laurent Albrecht Breuninger. On retrouve ici le geste articulé et narratif de Michael Halász avec la Philharmonie de chambre de Pardubice, déjà entendu récemment dans un beau disque dédié à Cimarosa, en un tempo toujours mesuré qui laisse le temps aux phrasés de se déployer harmonieusement.


On ne pourra évidemment se contenter de ces versions un rien trop policées, mais force est de constater qu’elles donnent à cette musique fluide et agréable, composée dans les années 1840-1850, la pleine mesure de leur irrésistible attraction mélodique – proche de Mendelssohn mais sans la merveilleuse écriture pour les vents: c’est là l’atout principal de Bériot dont les connaisseurs connaissent bien la Scène de ballet (1857), son œuvre majeure également enregistrée sur ce disque. La comparaison avec la version de référence jadis gravée par Itzhak Perlman (EMI, 1999), mêlant habilement archet cursif et sens des couleurs, ne pourra que se faire en défaveur de la violoniste japonaise Ayana Tsuji, à l’agilité pourtant redoutable. On mentionnera également en complément le délicieux Air varié n° 4, où Bériot fait valoir une malice toute haydnienne dans cette suite de variations sur des thèmes populaires.


Le site d’Ayana Tsuji
Le site de la Philharmonie de chambre de Pardubice


Florent Coudeyrat

 

 

 

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