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07/24/2015
Luigi Boccherini : Quintette pour guitare et cordes n° 7, en mi mineur, G451 – Divertimento pour flûte et cordes n° 3, en la majeur, opus 16, G463 – Concerto pour violoncelle en sol majeur, G480 – Quintette pour flûte et cordes n° 6, en ré mineur, opus 55, G436
Marco Ceccato (violoncelle), Manuel Granatiero (flûte), Francesco Romano (guitare), Accademia Ottoboni: Amandine Beyer, Ayako Matzunaga (violon), Teresa Ceccato (alto), Rebeca Ferri (violoncelle), Matteo Coticoni (contrebasse)
Enregistré en l’église San Francesco, Cori (10-15 septembre 2013) – 63’53
Zig-Zag Territoires ZZT360 (distribué par Outhere) – Notice en anglais, allemand et français





Prévisible, la musique de Luigi Boccherini (1743-1805)? Ce serait bien mal connaître l’œuvre – il est vrai pléthorique – de ce compositeur qui a fait l’essentiel de sa carrière en Espagne. Le présent disque s’intéresse à sa musique de chambre, sans doute le domaine où Boccherini exprime une sensibilité vibrante en comparaison de sa musique orchestrale, plus convenue. C’est particulièrement marquant dans le très réussi Quintette n° 7 pour guitare et cordes, l’un des huit encore conservés de nos jours pour cet instrument (voir aussi ici). Jamais couvert par ses comparses, Francesco Romano exalte les couleurs de cette œuvre délicate en un jeu détaillé d’une parfaite lisibilité, évitant tout maniérisme. A la limite du murmure à plusieurs reprises, cette lecture insiste sur le respect des nuances en une respiration étudiée, toujours passionnante. On pourra adorer ou détester ces partis pris, mais ils ne laisseront en aucun cas l’auditeur indifférent.


Las, le reste du disque n’est pas du même niveau, faute d’un premier violon techniquement à la hauteur. Le Divertimento n° 3 pour flûte et cordes apparaît ainsi bien bridé dans son élan – la lenteur des tempi de l’Accademia Ottoboni convenant moins aux œuvres plus virtuoses. Restent quelques beaux moments avec un très réussi Adagio du Concerto pour violoncelle en sol majeur, qui évoque immanquablement Vivaldi, ou un jeu sur les ruptures particulièrement notable dans le Quintette n° 6 pour flûte et cordes. Un disque à l’inspiration artistique prometteuse mais à la réalisation technique encore trop juste.


Florent Coudeyrat

 

 

 

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