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05/15/2015
«German Wind Quintets»
August Klughardt : Quintette, opus 95
Paul Hindemith : Kleine Kammermusik für fünf Bläser, opus 24 n° 2
Hanns Eisler : Divertimento, opus 4
Karlheinz Stockhausen : Adieu (*)

Quintette Aquilon: Marion Ralincourt (flûte), Claire Sirjacobs (hautbois), Stéphanie Corre (clarinette), Marianne Tilquin (cor), Gaëlle Habert (basson), Clément Mao-Takacs (*) (direction)
Enregistré à la Siemensvilla, Berlin-Lankwitz (13-16 août 2012) – 59’20
Crystal Classics N 67 094 (distribué par Socadisc) – Notice en allemand, anglais et français





Formé en 2001 à Paris, le Quintette Aquilon est composé de jeunes femmes toutes solistes dans des formations régulières (Pays de la Loire, Strasbourg, Tours, Ile-de-France ou encore Les Siècles). Depuis leur dernier disque consacré à la musique tchèque pour vents, Marion Ralincourt a remplacé Sabine Raynaud – on retrouve d’ailleurs ce disque en bonus du Blu-ray sorti en septembre dernier, édité quelques mois seulement après le présent disque. A l’instar de l’un des concerts parisiens auquel ConcertoNet avait assisté en 2009, les cinq jeunes femmes poursuivent dans la veine de programmes originaux fondés sur une interprétation aussi précise qu’aérienne. Assurément un des quintettes à suivre de près en ce moment.


S’il n’est pas surprenant de retrouver un Hindemith toujours aussi inspiré dans ce répertoire, son contemporain Eisler n’est pas en reste, insufflant davantage de dissonances dans son Divertimento. Plus surprenant est l’Adieu composé par Stockhausen en 1966, en hommage au décès du fils du hautboïste Wilhelm Meyer. Une partition au statisme hypnotique, proche des sonorités de l’orgue en certains endroits, constamment déroutante. Le Quintette d’August Klughardt (1847-1902) est plus classique en comparaison. Composé à la fin de sa vie, aux alentours de 1898, il charme par sa capacité à faire chanter les différentes individualités, admirablement entremêlées pour faire ressortir les qualités individuelles des solistes. Un disque réussi, qui dispose de surcroît d’une captation sonore idéale et d’un minutage généreux.

Le site du Quintette Aquilon


Florent Coudeyrat

 

 

 

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