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12/11/2012
Wolfgang Amadeus Mozart : Concertos pour piano n° 9 «Jeunehomme», K. 271, et n° 21, K. 467

The Cleveland Orchestra, Mitsuko Uchida (piano et direction)
Enregistré en public au Severance Hall de Cleveland (5-7 avril 2012) – 62’31
Decca 478 3539 (distribué par Universal) – Notice de présentation en français, anglais et allemand





En termes d’intérêt artistique, la nouvelle étape de la série de Concertos de Mozart enregistré à Cleveland par Mitsuko Uchida se situe à mi-chemin entre la magistrale entame et l’intéressant deuxième volet.


Ce disque publié par Decca – issu, comme les précédents, de captations de concert au Severance Hall où la pianiste dirige du piano l’Orchestre de Cleveland – culmine dans un Concerto «Jeunehomme» (1777) exposant un savant dosage de délicatesse sensible et de vivacité. La précision du toucher se conjugue à un sens inouï de l’articulation (Allegro) qui jamais ne brutalise le lyrisme de la déclamation (Andantino) ni ne néglige les traits d’humour (Rondo: Presto)... confirmant, autrement dit, ce que l’on sait depuis longtemps sur la place qu’occupe Mitsuko Uchida au panthéon des mozartiennes. Cela saute d’autant plus aux oreilles que l’accompagnement – classique et de fort bonne facture – manque parfois de fantaisie. Une fantaisie qu’on retrouve dans l’imagination inépuisable de l’interprète japonaise.


C’est avec une grande fraîcheur qu’est abordé le célèbre Concerto en ut majeur (1785). L’Allegro maestoso manque peut-être de caractère et de puissance pour rivaliser avec les versions les plus marquantes de ces pages surenregistrées. Mais quelle clarté dans le plan! Quelle assurance dans la respiration! Les deux mouvements suivants déçoivent toutefois en raison d’un toucher qui ne parvient pas à retrouver – dans l’Andante notamment – la poésie miraculeuse des mouvements lents des Concertos en la majeur et en ut mineur. Ce Mozart-là redescend alors à une échelle terrestre... qui ne retrouve le souffle du génie que dans les dernières mesures.


Gilles d’Heyres

 

 

 

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