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11/15/2012
Ludwig van Beethoven : Trios avec piano n° 1, opus 1 n° 1, n° 2, opus 1, n° 2, n° 3, opus 1 n° 3, n° 4 «Gassenhauer», opus 11, n° 5 «Geister-Trio», opus 70 n° 1, n° 6, opus 70 n° 2, n° 7 «Erzherzog-Trio», opus 97, en mi bémol, WoO 38, et en si bémol, WoO 39 – Variations sur «Ja, ich muss mich von ihr scheiden», opus 44, et sur «Ich bin der Schneider Kakadu», opus 121a

Trio Wanderer: Vincent Coq (piano), Jean-Marc Phillips-Varjabédian (violon), Raphaël Pidoux (violoncelle)
Enregistré à Berlin (décembre 2010 et septembre 2011) – 245’22
Coffret de quatre disques Harmonia mundi HMC 902100.03





Le Trio Wanderer fête ses vingt-cinq ans (voir par ailleurs l’entretien accordé à cette occasion par l’un de ses fondateurs, le pianiste Vincent Coq), avec la publication d’une intégrale Beethoven. Alors que la formation est inchangée depuis dix-sept ans et que les musiciens ont maintenant à leur actif une belle discographie, essentiellement chez Harmonia mundi, qui passe en revue tout ce qui compte (et même un peu plus) dans le répertoire du trio avec piano, on ne pourra pas dire qu’ils se seront pressés pour s’attaquer à l’essentiel corpus beethovénien, présenté avec clarté dans la notice de Jean-Paul Montagnier (en français, anglais et allemand).


Pour autant, ils le fréquentent bien évidemment de longue date, ce qui a sans nul doute contribué à cette maturation perceptible, tout au long des quatre disques, dans l’assurance de ceux qui se trouvent en terrain familier, qui savent où ils vont et comment ils vont y aller. Mais cette aisance manifeste n’est pas synonyme d’habitudes ou de routine: si l’interprétation paraît toujours très équilibrée et pensée, elle n’en conserve pas moins une fraîcheur et une spontanéité qui siéent à merveille à l’Opus 1 (1793) ainsi qu’au Trio «Gassenhauer» (1798), alternant avec bonheur volontarisme, grâce et malice. La maîtrise des Wanderer trouve encore mieux à s’exprimer dans un Opus 70 (1809) d’une souveraine beauté: ce Beethoven apollinien n’est sans doute pas très romantique, ni même aventureux, mais bénéficie d’une rare hauteur de vue et d’une exceptionnelle qualité d’exécution. Toujours aussi millimétré mais sans raideur, L’Archiduc (1811) préfère à l’héroïsme conquérant un charme déjà presque schubertien.


Exhaustive, à l’exception de l’Opus 38 (qui n’est en fait qu’un arrangement du Septuor), cette intégrale n’oublie ni l’élégant Trio en mi bémol (vers 1791) ni le bref et délicat Allegretto en si bémol (1812), qui encadrent chronologiquement les sept traditionnellement numérotés, et elle inclut fort heureusement les deux cycles de variations, respectivement sur un l’air «Ja, ich muss mich von ihr scheiden» de Dittersdorf (1792) et, surtout, sur l’air «Ich bin der Schneider Kakadu» de Müller (1803/1816), avec son long et dramatique Adagio introductif.


Le site du Trio Wanderer


Simon Corley

 

 

 

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