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02/15/2012
Maurice Ravel: Concerto en sol
Igor Stravinski: Capriccio pour piano et orchestre
George Gershwin: Concerto en fa
Ian Parker (piano), London Symphony Orchestra, Michael Francis (direction)
Enregistré à Londres (15-17 juillet 2009) – 73’20
ATMA Classique ACD2 2656 (distribué par Intégral)
Pour son deuxième disque (son premier chez ATMA), Ian Parker (né en 1978) adopte une démarche assez voisine de celle de Roger Muraro dans son récent album «Reflets»: il replace également le Concerto en sol (1931) de Ravel dans son contexte, le faisant suivre du Capriccio (1929) de Stravinski et du Concerto en fa (1925) de Gershwin. La notice de Keith Fitch (en anglais et en français), dont la traduction se révèle parfois cocasse par ses maladresses (la mort de Tchaïkovski, au lieu d’être prématurée, est ainsi qualifiée d’«inopportune»), s’attache notamment à faire ressortir les inspirations communes à ces trois œuvres.
Le couplage est original, mais pour chacune d’entre elles, il sera évidemment aisé de trouver mieux. Fade et impersonnel dans Ravel, avec un Symphonique de Londres qui, sous la direction du jeune chef britannique Michael Francis, ne se montre pas à la hauteur de sa réputation (le piccolo et la trompette dans l’Allegramente, le cor anglais dans l’Adagio assai, une mise en place parfois flottante), le pianiste canadien convainc davantage dans le néoclassicisme pince-sans-rire de Stravinski et s’impose sans réserve dans un Gershwin lyrique et conquérant.
Le site d’Ian Parker
Simon Corley
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