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02/01/2012
Claude Debussy : Prélude à l’après-midi d’un faune – Première rapsodie pour clarinette – Nocturnes – Deux Danses pour harpe et cordes – Printemps

Olivier Dartevelle (clarinette), Catherine Beynon (harpe), accentus, Pieter-Jelle de Boer (préparation), Orchestre philharmonique du Luxembourg, Emmanuel Krivine (direction)
Enregistré à la Philharmonie du Luxembourg (septembre 2009 et septembre 2010) – 67’28
Timpani 1C1173 (distribué par Naïve)





Le premier volume de la série que Timpani consacre à la musique pour orchestre de Debussy a suscité voici deux ans un intérêt certain. L’Orchestre philharmonique du Luxembourg et son directeur musical Emmanuel Krivine reprennent du service pour ce second album, doté d’une excellente notice d’Harry Halbreich et qui regroupe des œuvres composées pour la plupart à la fin du XIXe siècle, soit avant La Mer et les Images réunies sur le précédent disque.


Le Prélude à l’après-midi d’un faune (1894) se déroule en prenant son temps mais, si les bois rivalisent d’éloquence, en particulier le flûtiste Etienne Plasman, cette énième version manque de caractère évocateur et de fluidité pour séduire entièrement. Interprété par Olivier Dartevelle, membre de l’orchestre, la Première Rapsodie pour clarinette ne s’impose guère elle non plus mais les Deux Danses pour harpe et cordes, avec Catherine Beynon, témoignent de la bonne santé des cordes qui restituent le style archaïsant de ce joli diptyque.


Le reste suscite davantage d’enthousiasme. Grâce à une prise de son spacieuse et agréable, les Nocturnes (1897-1899), avec la participation d’accentus dans Sirènes, se distinguent par leur relief, la précision de la mise en place et l’agencement remarquable du propos – « Fêtes », par exemple, s’avère entraînant et même tout bonnement irrésistible. Emmanuel Krivine privilégie l’individualisation des timbres, la netteté, la vigueur, ce qui rend justice à cette orchestration décidément prodigieuse d’inventivité. Du coup, cela permet de prendre conscience de la valeur esthétique de Printemps, « envoi de Rome » de 1887 et restitué ici avec éclat. Il s’agit certes d’un ouvrage de jeunesse mais à redécouvrir d’urgence, pourquoi pas dans cette référence de premier choix. Tout porte à croire qu’un troisième volet suivra, puisqu’il manque par exemple les très essentiels Jeux, mais y en aura-t-il sept, comme dans la série concurrente chez Naxos avec le concours de l’Orchestre national de Lyon ?


Le site de l’Orchestre philharmonique du Luxembourg


Sébastien Foucart

 

 

 

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