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11/06/2011
Franz Liszt : Concertos pour piano et orchestre n° 1 [1] et n° 2 [2]Fantaisie pour piano et orchestre sur des thèmes des «Ruines d’Athènes» de Beethoven [3]
Mūza Rubackytė (piano), Lietuvos nacionalinis simfoninis orkestras (1), Symfonieorkest van Vlaanderen (2), Liepājas simfoniskais orkestris (3), Stefan Lano (1), David Angus (2), Imants Resnis (3) (direction)
Enregistré en concert à la Salle philharmonique de Vilnius (9 septembre 2002) [1], au SingelHall d’Anvers (26 mars 2006) [2] et à l’Opéra Théâtre de Liepāja (12 mars 2009) [3] – 51’46
Doron DRC 3053 (distribué par Intégral) – Notice de présentation en français, anglais et allemand





Cet album fort bref publié par le label suisse Doron met en scène la pianiste Mūza Rubackytė (née en 1959) dans son répertoire de prédilection. Comment l’éminente lisztienne que l’on sait – interprète de l’une des versions de référence des Années de pèlerinage – a-t-elle pu autoriser cette parution? Constitué de trois enregistrements live, le disque s’ouvre par un consternant Premier Concerto: prise de son catastrophique (dynamiques agressives, écho de cathédrale, saturation du son, toux grasses parmi l’auditoire), orchestre à la sonorité ordinaire – sinon vulgaire – et à la technique approximative (le Symphonique national de Lituanie), direction trivialement tonique et extravertie (Stefan Lano). Embarquée dans cette galère, Mūza Rubackytė est gagnée par la médiocrité ambiante et sa musicalité échoue sur un geste brouillon et sur trop d’approximations ou d’erreurs.


Un orchestre letton (celui de Liepāja) réussit la gageure de produire une prestation encore plus indigente (il faut dire que la prise de son – moins lointaine mais agressive – n’arrange rien à l’affaire) dans la rarissime adaptation des Ruines d’Athènes de Beethoven. La frappe de la pianiste y est rageuse mais sans nuances. On retrouve, soulagé, une formation symphonique de qualité (celle des Flandres) sous la baguette plus subtile de David Angus: l’orchestre ne parvient pourtant pas à donner au Second Concerto le souffle qu’il requiert ni à éviter les chutes de tension. Le piano est certes maîtrisé et non dépourvu de sensibilité... mais rien ne méritait un report en CD. Une très grosse déception.


Gilles d’Heyres

 

 

 

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