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06/18/2011
«Glenn Gould. The secret live tapes»
Johann Sebastian Bach : Concerto pour clavier n° 1 en ré mineur, BWV 1052 (~)
Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano n° 5 en mi bémol majeur, opus 73 (#)
Arnold Schönberg : Concerto pour piano, opus 42

Glenn Gould (piano)
Koninklijk Concertgebouworkest, Dimitri Mitropoulos (direction) [~], Buffalo Philharmonic Orchestra, Josef Krips (direction) [#], New York Philharmonic Orchestra, Dimitri Mitropoulos (direction)
Enregistré en concert au Festspielhaus, Salzbourg (10 août 1958 [~]), à Buffalo (8 novembre 1960 [#]) et à New York (16 mars 1958) – 77’42
Sony 88697723182 – Notice de présentation en français, anglais et allemand





«Glenn Gould plays Bach»
Johann Sebastian Bach : Variations Goldberg, BWV 988 – Six Partitas, BWV 825 à BWV 830 – Sept Toccatas, BWV 910 à BWV 916 – Die Kunst der Fuge, BWV 1080 – Quatre Fugues, BWV 878, BWV 883, BWV 952 et BWV 953 – Fughetta, BWV 961 – Deux Préludes et Fughetta, BWV 899 et BWV 902 – Trois Préludes et Fugues, BWV 895, BWV 898 et BWV 900 – Six Petits Préludes, BWV 933 à BWV 938 – Six Préludes, BWV 924 à 928 et BWV 930 – Inventions à deux parties et Sinfonias à trois parties, BWV 772 à BWV 801

Glenn Gould (piano, orgue)
Enregistré à New York et Toronto (entre 1955 et 1980) – 383’17
Un coffret de six disques Sony 88697683932 – Pas de notice de présentation





Le pianiste canadien Glenn Gould (1932-1982) est un bon filon pour Sony. Mais si ces deux parutions doivent démontrer quelque chose, c’est que la réédition des «valeurs sûres» a plus à offrir que la recherche de (prétendus) inédits. Ainsi faut-il avoir retiré l’emballage et ouvert le livret pour découvrir que les secret live tapes promises par l’éditeur sur la pochette du premier album se résument à un seul inédit véritable, écho d’un concert donné en 1960 à Buffalo avec Josef Krips... où il faudra être sacrément fan du pianiste pour apprécier un Concerto «L’Empereur» de Beethoven à la fois excessivement sec et très moyennement accompagné (... quel orchestre épouvantable!). Le reste du disque est constitué du repiquage d’un live de 1958 du Concerto de Schönberg (Mitropoulos/New York) – brûlant mais mal enregistré – et d’un Premier Concerto de Bach («first authorized release») qui n’apporte pas de plus value face à la version de 1957 avec Leonard Bernstein, ni même à celle de 1955 avec Herbert von Karajan.


Le coffret de six disques, banalement intitulé «Glenn Gould plays Bach» et publié dans la série «Masters» de Sony – sorte de «tiré à part» des douze disques de la série «The Original Jacket Collection» –, offre encore moins d’originalité et de soin éditorial (aucune notice). Il recèle néanmoins quelques raretés, telle la série des diverses Fughetta, les rares Petits Préludes ou encore un fascinant assemblage de L’Art de la fugue, empruntant à diverses captations (1962, 1967, 1974 et 1980) et offrant deux séries parcellaires du BWV 1080, l’une à l’orgue, l’autre au piano. Pour les néophytes, le coffret aura évidemment le mérite de proposer, à prix cassé, quelques classiques de la discographie, ceux enregistrés au studio Columbia de la Trentième rue à New York (les Goldberg fondatrices de 1955, les décapantes Partitas enregistrées entre 1957 et 1963, les Inventions un peu métalliques de 1964 mais enivrantes de rythme et de musicalité). Plus au nord (dans l’inspiration cristalline comme dans le lieu d’enregistrement), les sculpturales Toccatas gravées entre 1976 et 1979 à l’auditorium Eaton de Toronto (à l’exception de celle en mi mineur captée à New York en 1963) peuvent également être considérées comme des fondamentaux de la discographie du pianiste, représentatives de l’ascétisme de sa dernière période tout comme de l’aboutissement de son art de l’interprétation.


Gilles d’Heyres

 

 

 

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