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08/24/2010
«Volodos in Vienna»
Alexandre Scriabine : Sonate n° 7, opus 64 «Messe blanche» – Deux préludes, opus 37 n° 1 et opus 11 n° 16 – Danse languide, opus 51 n° 4 – Guirlande, opus 73 n° 1 – Feuillet d’album, opus 45 n° 1
Maurice Ravel : Valses nobles et sentimentales
Robert Schumann : Waldszenen, opus 82
Franz Liszt : Après une lecture de Dante, extrait des «Années de pèlerinage»
Johann Sebastian Bach : Sicilienne, extrait du Concerto BWV 596
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Berceuse pendant la tempête, extrait de «Chansons pour la jeunesse», opus 54 n° 10 (arrangement: Volodos)

Arcadi Volodos (piano)
Enregistré en public au Musikverein de Vienne (1er mars 2009) – 84’26
Double album Sony 88697639622 – Notice de présentation en français, anglais et allemand





Parfois décrit comme le symbole même de la virtuosité au clavier, Arcadi Volodos (né en 1972) a plus d’un tour dans son sac... A l’écoute de ce récital au Musikverein de Vienne, on comprend vite que sa technique – admirable – n’est rien d’autre pour lui qu’un moyen d’expression – et non une fin en soi. Le pianiste russe offre ainsi des Scriabine remplis de mystère et de soufre, toujours aussi surprenants (lire ici), tellement imbriqués les uns aux autres qu’ils en paraissent composer une œuvre unique, culminant dans une Messe blanche (1912) plus inquiétante que méditative, en tout point captivante.


Pourquoi, en revanche, Volodos répand-il la même atmosphère dans les Valses nobles et sentimentales (1911) – son Ravel manquant du coup de mordant et d’ivresse dansante – et dans les Scènes de la forêt (1849) – son Schumann péchant par une ambiance univoquement contemplative (qui ne retrouve pas la même variété de ton que Richter chez DG par exemple)? Regardant constamment les étoiles plutôt que les brûlures de l’enfer, s’écartant des indications de la partition, une bien singulière lecture du Dante (1858) de Liszt offre une interprétation qu’on juge – successivement – curieuse, excentrique, désespérée et touchante – celle d’un «écorché vif». Bref, un récital qui, sans constituer une gravure incontournable, ne laisse pas indifférent.


Le site d’Arcadi Volodos chez Sony


Gilles d’Heyres

 

 

 

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