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08/18/2010
Richard Strauss : Vier letzte Lieder (arrangement Max Wolf & Ernst Roth) – Cäcilie, opus 27 n° 2 – Winterweihe, opus 48 n° 4 – Wie sollten wir geheim sie halten, opus 19 n° 4 – Morgen!, opus 27 n° 4 – Die Nacht, opus 10 n° 3 – Befreit, opus 39 n° 4 – Zueignung, opus 10 n° 1
Franz Schubert : Dem Unendlichen, D. 291 – Erlkönig, D. 328 – Wehmut, D.772 – Die Forelle, D. 550 – Gretchen am Spinnrade, D. 118 – Nachtstück, D. 672

Waltraud Meier (mezzo-soprano), Joseph Breinl (piano)
Enregistré dans les studios Farao à Munich (mars 2007) – 64’38
Farao classics B 108033 (distribué par Intégral) – Notice de présentation en allemand et anglais (texte des lieder traduit en anglais)





N’est-ce pas un peu tard? C’est ce que l’on se demande en abordant ce disque qui n’est que le second enregistrement de lieder avec piano – le premier, avec Gerhard Oppitz, fut gravé il y a plus de dix ans (RCA) – de celle dont la carrière a fait une Kammersängerin, wagnérienne déjà légendaire. Les défauts de Waltraud Meier (née en 1956) s’exposent malheureusement dans ce récital qui pêche par une tenue par moments difficile des notes aiguës, la laideur de certaines sonorités (cette fameuse nasalité, désormais envahissante), une respiration moins souveraine que par le passé ainsi qu’une projection qui sent l’effort (à l’image d’un pénible «Frühling» des Quatre derniers lieder de Strauss, recueil où la chanteuse est bien plus à l’aise avec les longues phrases de «September»).


Mais, lorsque la ligne de chant se stabilise, on retient son souffle, comme à la toute fin du Morgen! de Strauss (sur «und auf uns sinkt des Glückes stummes Schweigen») ou même sur ce simple «zu» dans Zueignung. Surtout, le sens de la narration de la cantatrice allemande est l’atout majeur de cet enregistrement. Ainsi Marguerite au rouet tient-il en haleine par sa force narrative. On prend également une leçon de diction germanique en écoutant la dernière phrase d’«Im Abendrot»: «Ist dies etwa der Tod?». En revanche, le piano discret – voire poussif – du jeune Joseph Breinl (né en 1974), qui accompagne pourtant Waltraud Meier depuis 2004, ne capte pas franchement l’oreille, bien trop attentiste dans les Quatre derniers lieder pour faire oublier les merveilles de l’orchestre straussien.


Le site de Waltraud Meier


Gilles d’Heyres

 

 

 

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