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07/19/2010
Wolfgang Amadeus Mozart : Divertimento pour violon, alto et violoncelle, K. 563 – Six préludes et fugues pour violon, alto et violoncelle, K. 404a
TrioFenix : Shirly Laub (violon), Tony Nys (alto), Karel Steylaerts (violoncelle)
Enregistré au Conservatoire royal de Bruxelles (septembre 2009) – 85’34
Double disque Fuga Libera FUG569 (distribué par Harmonia mundi)





Réunissant depuis 2006 une violoniste, un altiste et un violoncelliste, le TrioFenix (en un mot) a enregistré son premier disque chez Fuga Libera. Les séances se sont déroulées dans le cadre si propice de la grande salle du Conservatoire royal de Bruxelles où Shirly Laub, par ailleurs premier violon de l’Ensemble Oxalys, Tony Nys et Karel Steylaerts ont étudié.


Sur les pupitres, sans doute le chef-d’œuvre que Mozart a légué pour cette formation : le vaste Divertimento K. 563 (1788) fut dédié à son frère de loge Michael Puchberg qui l’a soutenu financièrement durant cet épisode difficile de sa vie. Les interprètes dévoilent les charmes et l’élégance de cette musique faussement simple et en éclairent finement les différentes facettes. Cultivant une sonorité savoureuse et sans graisse, ils mettent un point d’honneur à ce que leurs voix s’unissent tout en restant clairement distinctes. Cette cohésion et cette transparence ne constituent pas les seuls atouts de cette lecture à la fois ferme et souple : aisance, assurance, continuité du propos, les qualités abondent même en se focalisant sur les détails (netteté des traits, sveltesse des phrasés, subtilité de la pulsation). Leur vigueur n’a rien de brutal tandis que la pensée s’impose par sa cohérence, le discours par son esprit et sa finesse.


Mozart s’est fait prier par van Swieten pour qu’il transcrive des pages de Bach (Wilhelm Friedemann, Jean-Sébastien), compositeur que le baron estimait et faisait jouer semble-t-il tous les dimanches à midi. Toujours selon l’auteur de la notice trilingue (qui n’est pas, pour une fois, Michel Stockhem), un doute subsiste sur la paternité des Six préludes et fugues K. 404a (1782) mais ce second disque permet de revivre les plaisirs livrés dans le Divertimento. Un premier essai discographique abouti.


Le site du TrioFenix


Sébastien Foucart

 

 

 

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