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06/28/2009
Frédéric Chopin: Prélude, opus 45 – Ballades n°1, opus 23, n°2, opus 38, n°3, opus 47, et n°4, opus 52 – Nocturnes, opus 9 et en ut dièse mineur, opus posthume
Arthur Schoonderwoerd (piano)
Enregistré au manoir du Bois des Moutiers, Varengeville-sur-Mer (août 2008) – 61’49
Alpha 147 (distribué par harmonia mundi)





Luxueusement présenté, cet album consacré à Chopin permet de revivre, bien qu’il ait été enregistré à part, un récital donné par Arthur Schoonderwoerd, sur un Pleyel de 1836, lors de l’édition 2008 de l’Académie Bach. Après le Prélude opus 45, le pianiste poursuit avec les Ballades – d’abord la Première puis les Troisième, Deuxième et Quatrième – qu’il alterne avec les Nocturnes de l’Opus 9, également en perturbant l’ordre du catalogue puisqu’il joue le dernier avant les Premier et Deuxième. Le Nocturne en ut dièse mineur (opus posthume) conclut ce programme qui, par son agencement particulièrement étudié, gagne à être écouté dans l’ordre proposé.


Jouer sur instruments d’époque n’étonne plus de nos jours, cette option se justifiant si elle éclaire d’un jour nouveau une musique que l’on croit connaître par cœur, tout en s’accompagnant d’un soin particulier porté à la sonorité. S’il décontenance quelque peu au début, cet enregistrement ne tarde pas à séduire, en particulier grâce à la prise de son et à la beauté de l’instrument. Les pianos «  modernes » apportent davantage de rondeur et de fluidité – inutile de nier les avancées de la facture instrumentale – mais Arthur Schoonderwoerd exploite les charmes de son Pleyel à bon escient. Il veille à l’équilibre ainsi qu’à la construction et expose les sentiments avec pudeur en évitant fort opportunément une approche trop salonnarde. Un tel piano, avec ses limites mais aussi tout ce qu’il apporte, ne saurait évidemment supporter la moindre incongruité stylistique.


Comme d’habitude avec Alpha, qui célèbre ses dix ans, le choix du tableau représenté en couverture ne doit rien au hasard, Delacroix étant l’auteur du portrait probablement le plus illustre du compositeur. En revanche, la notice (en français et en anglais) n’offre aucun élément de biographie sur le pianiste qui, par ailleurs, enregistre abondamment pour ce label – il a déjà gravé une sélection de Mazurkas et Valses de Chopin, également sur un Pleyel de 1836 (Alpha 040).


Sébastien Foucart

 

 

 

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