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04/16/2009
Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonies n° 31 «Paris», K. 300a [297], n° 39, K. 543, n° 40, K. 550, et n° 41 «Jupiter», K. 551

Ensemble orchestral de Paris, John Nelson (direction)
Enregistré à Paris (juin 2008) – 115’56
Album de deux disques Ambroisie AM182 (distribué par Naïve)






A la toute fin des dix années durant lesquelles il a exercé les fonctions de directeur musical de l’Ensemble orchestral de Paris (EOP), John Nelson, après une intégrale Beethoven (ici), enregistre, toujours pour Ambroisie, quatre symphonies de Mozart: la Trente-et-unième (1778) et les trois dernières (1788). Le chef et l’orchestre prennent ainsi à nouveau le risque de se confronter à une discographie surabondante: dès lors, la question est de savoir ce que ce double album peut apporter à l’auditeur.


Fidèle aux options interprétatives qui furent les siennes en concert, Nelson dégraisse et dynamise le propos, au risque de brusquer parfois les choses et de rester à la surface de la partition. C’est une impression revigorante qui se dégage ainsi de la Trente-et-unième (avec la seule seconde version de son Andantino central), mais aussi de la Trente-neuvième, d’une fraîcheur inhabituelle. Les idées sont claires, très carrées, et l’énergie déployée emporte la conviction, d’autant que l’EOP sonne de façon plutôt flatteuse au disque.


Abordée de façon plus souple et académique, la Quarante-et-unième «Jupiter» paraît légèrement en retrait. Mais c’est surtout le caractère sombre de la Quarantième qui semble avoir le moins inspiré John Nelson et ses musiciens: comme une volonté de distanciation et un moindre engagement – les tempi sont sans doute relativement plus lents –arrondissant des angles qu’on attendait bien plus tranchants. Autre inconvénient: le choix de respecter toutes les reprises peut se justifier, notamment dans la grande construction du finale de la Quarante-et-unième, mais il confine à l’absurde dans l’Andante de la Quarantième, qui dure ainsi quasiment un quart d’heure. Il faut enfin déplorer un montage défectueux introduisant un silence juste avant la reprise du Menuet dans les Trente-neuvième et Quarante-et-unième.


Simon Corley

 

 

 

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