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02/23/2009
Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano n° 4, opus 58 – Quintette pour piano et instruments à vent, opus 16

François-Frédéric Guy (piano), Hélène Devilleneuve (hautbois), Jérôme Voisin (clarinette), Jean-François Duquesnoy (basson), Antoine Dreyfuss (cor), Orchestre philharmonique de Radio France, Philippe Jordan (direction)
Enregistré à Paris (décembre 2006 [Concerto] et juin 2008) – 59’41
Naïve V 5148






En compagnie de l’Orchestre philharmonique de Radio France, François-Frédéric Guy et Philippe Jordan poursuivent leur intégrale des Concertos pour piano de Beethoven, commencée avec les Premier et Cinquième «L’Empereur» (voir ici), alors qu’ils avaient déjà donné ensemble en concert le Quatrième (1806) en décembre 2006 (voir ici). De fait, c’est à ce moment qu’il a été «mis en boîte», par conséquent avant la parution du premier volume de cette intégrale, mais le présent disque est complété par un enregistrement plus récent du Quintette pour piano et instruments à vent (1796). Entre février 2009 et juin 2010, les cinq concertos seront donnés en concert salle Pleyel, dans l’un de ces marathons beethovéniens qu’affectionne le pianiste français.


Sans surprise, la deuxième étape de cette entreprise offre, pour l’essentiel, les mêmes caractéristiques que la première, à commencer par une intéressante notice (en français, anglais et allemand) de Beate Angelika Kraus. Entre une direction fouillée, d’une part, et un piano olympien, aux aspérités d’autant plus précieuses qu’elles sont rares, d’autre part, la cohérence n’est pas nécessairement optimale, mais elle se révèle comme un atout dans la confrontation que dépeint l’Andante con moto central.


Cinq concertos pour deux disques, c’est trop, mais pour trois, ce n’est pas assez, de telle sorte que se pose toujours le problème du complément. Triple concerto, Fantaisie chorale ou «Sixième» concerto (arrangement par le compositeur de son Concerto pour violon), plusieurs pistes existent donc, mais le choix du Quintette est plus original, même si sa date de composition et sa tonalité le destinaient plutôt à un couplage avec, respectivement, les deux premiers concertos ou le dernier. Qu’à cela ne tienne, le jeu se fait ici vivant et contrasté, tenant la balance égale entre épigone mozartien et premières manifestations de la personnalité du jeune Beethoven, occasion également de goûter l’excellence et le raffinement de quatre des meilleurs souffleurs parisiens.


Simon Corley

 

 

 

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