About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

10/23/2008
Maurice Ravel : Prélude – A la manière de Borodine – A la manière de Chabrier – Sérénade grotesque – Menuet sur le nom de Haydn – Pavane pour une infante défunte – Jeux d’eau – Miroirs
André Laplante (piano)
Enregistré à Boston (1994) – 52’26
Analekta AN 2 2010 (distribué par Codaex)





A l’occasion de ses vingt ans, le label canadien Analekta réédite à prix doux une sélection d’autant d’albums consacrés chacun à un soliste ou un ensemble qui a contribué à forger sa réputation. Passons sur la présentation de ces disques en édition limitée, digipacks sans recherche esthétique, et aux couleurs pour le moins vives, mais pourvus d’un texte de présentation en français.


Crânement sous-titrée « Vingt ans d’excellence », cette collection est l’occasion de (re)découvrir des artistes canadiens fêtés dans leur pays, ou plus largement sur le continent américain, mais qui ne bénéficient pas nécessairement outre-Atlantique de toute la notoriété qu’ils méritent : les violonistes Angèle Dubeau et James Ehnes, les pianistes Anton Kuerti, André Laplante et Alain Lefèvre, les chanteuses Karina Gauvin, Marie-Nicole Lemieux, Shannon Mercer, les ensembles Les Idées Heureuses, I Musici de Montréal, le Tafelmusik Baroque Orchestra ou encore le Trio Gryphon. Sont également réédités la bande originale du Maître de Musique de Gérard Corbiau ainsi qu’un enregistrement du Chœur de l’Armée Rouge qui figuraient parmi les premiers disques d’Analekta.


André Laplante, distingué aux concours de Genève, Sydney et Tchaïkovski de Moscou, est représenté par deux albums, l’un consacré à Brahms, l’autre à Ravel. Dans les Miroirs et une sélection de pièces plus ou moins brèves, dont la rare mais intéressante Sérénade grotesque de jeunesse, le compositeur français trouve en Laplante un avocat parfait : beauté du toucher, rigueur, nuances, simplicité, dépouillement, autant de qualités à l’actif d’une interprétation qui capte d’amblée l’attention. Le pianiste esquisse remarquablement les couleurs et le caractère de cette musique. Les Miroirs révèlent un réel sens de l’imagination et une absence bienvenue d’effets gratuits ou d’options singulières. Et de regretter le minutage un peu chiche de ce volume.


Le site d’Analekta



Sébastien Foucart

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com