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10/18/2008
Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano n°3, opus 37
Joseph Haydn : Symphonie n°94, Hob I:94 “La Surprise”

Wilhelm Kempff (piano), Radio-Symphonie-Orchester Berlin, Lorin Maazel (direction)
Enregistré en public à Berlin (5 avril 1971 [Beethoven], 8 juin 1975) – 61’21
audite 97.537 (distribué par Intégral)








Ces deux enregistrements publics permettent de retrouver Lorin Maazel à la tête du Radio-Symphonie-Orchester Berlin (actuellement Deutsches Symphonie-Orchester Berlin) du temps où il occupait le poste de chef permanent (de 1964 à 1975) à la suite du légendaire Fricsay. Comme de coutume chez audite, ces archives bénéficient d’une remasterisation soignée, préservant notamment l’atmosphère du live, et sont accompagnées d’un texte de présentation remarquable mais, une fois de plus, non traduit en français.


Le 5 avril 1971 à Berlin, Wilhelm Kempff, à soixante-quinze ans, donnait le Troisième Concerto pour piano de Beethoven, enregistrement qui n’aurait jamais été publié jusqu’alors. Cette version intéressante, sans être inoubliable, traduit une approche plutôt traditionnelle mais somme toute assez sage. Elle ne remettra pas en cause l’excellence de ce pianiste d’exception qui reste un des meilleurs guides pour s’aventurer en terre beethovenienne. Inspiré par moments, plus absent dans d’autres, Kempff déploie un chant et une qualité de toucher décidément souverains. Maazel assure un accompagnement probe, et en phase avec le soliste, mais sans le niveau de finition que l’on est en droit d’attendre. Plus d’élan vital – le discours paraît parfois pesant, jamais emphatique –, moins de flottement, et cela eût été parfait.


L’orchestre se distingue davantage dans la Quatre-vingt quatorzième Symphonie de Haydn, captée quatre ans plus tard. Elle a décidément fière allure, cette lecture, à la fois robuste et entraînante, dépourvue de raideur et pleine d’esprit. Le texte figurant au revers du boîtier signale, à juste titre, le judicieux choix des tempi, plutôt vifs et allants. L’Andante, valorisé par la remarquable prestation des bois, est ainsi joué quasi allegretto. Mais qu’il est difficile de résister à l’enthousiasme des musiciens… et de ne pas applaudir à la suite des dernières mesures du Finale !




Sébastien Foucart

 

 

 

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