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08/21/2008
Wolfgang Amadeus Mozart : Cosi fan tutte, K. 588 (extraits, transcription Ulf-Guido Schäfer)

Pentaèdre: Daniel Bourget (flûte), Normand Forget (hautbois), Martin Carpentier (clarinette), Louis-Philippe Marsolais (cor), Mathieu Lussier (basson)
Enregistré à Saint-Augustin de Mirabel (10-12 octobre 2006) – 77’00
ATMA ACD2 245 (distribué par Intégral)






Notre époque est redevenue friande de transcriptions et adaptations en tout genre. C’était déjà le cas du temps de Mozart, où, le respect du droit d’auteur n’était pas encore bien assuré, des musiciens le plus souvent anonymes assuraient ainsi la diffusion rapide de sa musique, à commencer par ses opéras, dont des morceaux choisis (et souvent charcutés), principalement destinés à des formations composées d’instruments à vent, ont déjà été enregistrés.


Mais comme nous sommes au début du XXIe siècle et que l’ensemble Pentaèdre a montré, par exemple dans sa version du Voyage d’hiver de Schubert (voir ici), qu’il aime faire preuve d’originalité, son approche est quelque peu différente. Non seulement il a utilisé les arrangements, plus respectueux du texte original, du clarinettiste allemand Ulf-Guido Schäfer, mais il a ordonné les pièces sélectionnées – l’Ouverture et vingt-trois numéros, soit près de quatre-vingts minutes de musique – en deux parties, intitulées respectivement «Bottega di caffè» et «Camera». Enfin et surtout, ce travail a été conçu pour un spectacle de mime intitulé «Cosi, un opéra muet», qui donne son titre à cette parution.


Passer du spectacle au disque, sans support visuel, constituait un défi supplémentaire, que la qualité de la transcription autant que celle de l’interprétation permet cependant de relever sans peine. Bien sûr, ce Cosi ne rivalise pas avec la version originale – ce n’est évidemment pas non plus son objectif – mais l’écriture de Mozart, même les parties vocales, convient si bien aux instruments à vent que ceux-ci offrent une sorte de sérénade anachronique permettant au mélomane contemporain de se faire une idée de la façon simple et plaisante dont on goûtait cette musique «dans les grands jardins de la noblesse viennoise comme dans les rues et les cafés des métropoles culturelles européennes», pour reprendre les termes de la présentation (en français et en anglais) de Matthieu Lussier, basson de l’ensemble.


Le site de Pentaèdre
Le site d’Ulf-Guido Schäfer


Simon Corley

 

 

 

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